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Boeing va pouvoir vendre des pièces détachées à l'Iran

Le 787 présenté au salon du Bourget.

Les Etats-Unis ont donné leur feu vert temporaire pour la vente de pièces quand la sécurité des avions est en jeu.

Les Etats-Unis ont autorisé l’avionneur Boeing à vendre des pièces détachées d’avions de ligne à l’Iran, a annoncé vendredi à l’AFP un porte-parole du groupe américain. Ce feu vert, qui se présente sous la forme d’une licence, porte sur «une courte durée» et concerne «les pièces détachées des avions de ligne qui ont besoin d’être changées pour des raisons de sûreté», a insisté le porte-parole. Il marque le retour en Iran de l’avionneur, qui n’y avait pas fait d’affaires depuis l’embargo américain en 1979, a-t-il ajouté.

La licence a été octroyée par le département du Trésor dans le cadre de l’accord intérimaire sur le nucléaire iranien signé en novembre dernier entre Téhéran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), a précisé le porte-parole joint par téléphone. Boeing n’a en revanche pas le droit de vendre de nouveaux avions à l’Iran, a ajouté le représentant de la compagnie.

Fin février, un autre groupe américain, le conglomérat General Electric (GE), avait indiqué avoir demandé aux autorités américaines la permission de vendre à l’Iran des pièces détachées d’avions de ligne. Pour l’instant, il n’a pas reçu de réponse.

Les Etats-Unis et les pays européens ont imposé de sévères sanctions économiques contre l’Iran ces dernières années afin de contraindre Téhéran à suspendre son programme nucléaire, soupçonné de cacher un volet militaire. Ces sanctions ont été levées partiellement en janvier après que l’Iran a accepté de geler une partie de son programme. Les deux parties négocient actuellement un accord définitif qui garantirait la nature pacifique de son programme, et permettrait la levée totale des sanctions internationales.



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