Blanquer à Ibiza, « partygate » de Johnson… Pourquoi ça nous énerve autant ?

Voir nos dirigeants prendre du bon temps en pleine crise sanitaire a le don de nous agacer. Violence symbolique, sentiment d’impunité et fossé entre les dirigeants et les citoyens : on s’est demandé pourquoi ces événements nous énervent autant.

Mauvais timing pour un bad buzz. Depuis la rentrée scolaire, le 3 janvier dernier, l’école est sens dessus dessous : face aux protocoles sanitaires qui n’en finissent pas de changer, parents et enseignants sont à bout de nerfs. Et alors qu’un nouvel appel à la grève a été lancé par les syndicats, un détail de l’emploi du temps du ministre de l’Éducation vient mettre de l’huile sur le feu.

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Lorsqu’il a donné son interview détaillant le nouveau protocole pour les écoles au « Parisien », le 2 janvier, soit la veille de la rentrée, Jean-Michel Blanquer était en vacances à Ibiza – une île des Baléares réputée pour sa population « bling bling » et son goût de la fête. Une révélation de « Médiapart », sortie le 17 janvier, qui a provoqué tout un tas de réactions politiques. L’opposition et les syndicats appellent notamment à la démission du Ministre, déjà en mauvaise posture et en froid avec une partie du gouvernement. S’il n’a rien fait d’illégal – l’Espagne est accessible aux voyageurs français munis d’un pass sanitaire et d’un test PCR négatif – le symbole entache encore un peu plus la réputation du ministre.

Ibiza et sa violence symbolique

Évidemment, le problème n’est pas qu’un homme d’État prenne du bon temps. « Et s’il n’y a rien de grave en soi à ce qu’un ministre aille en vacances, il y des...

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