Black Mirror : quand la science-fiction devient réalité

En général, quand on regarde une série, c'est pour se détendre, s'échapper le temps d'un épisode : en clair, pour se changer les idées. Oui mais ça, c'était sans compter sur la série de science-fiction britannique Black Mirror, qui à chaque volet nous plonge un peu plus dans la dépression… Si vous comptez avaler la série d'une traite, attention : sa capacité à briser le petit écran pour nous montrer les dérives les plus néfastes des progrès technologiques sur nos sociétés pourrait être brusque. D'autant qu'elle compte désormais 8 saisons, alors bonne chance… Depuis son lancement en 2011, Black Mirror a imposé son style en présentant des futurs sombres et dystopiques où la technologie est omniprésente. Chaque épisode, indépendant, explore les dérives éthiques et sociétales d’inventions que l’on croit lointaines.

Sauf que non. De nombreux concepts présentés par la série se retrouvent aujourd’hui sous forme de réalités tangibles. Dans l’épisode "Nosedive" (saison 3, épisode 1), la société repose sur un système de notation sociale déterminant l’accès aux services et au confort de vie. Ce scénario, qui semblait être une satire inimaginable, existe déjà en Chine. Le "crédit social" mis en place par le gouvernement chinois attribue une note aux citoyens en fonction de leur comportement (paiement des dettes, respect des lois, interactions sociales, etc.). Ceux qui obtiennent une mauvaise note se voient restreindre l'accès à certains services, comme les transports ou les prêts bancaires. (...)

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