Birmanie, Royaume-Uni, Iran, Amazon : les informations de la nuit

Birmanie : le bilan des inondations monte à 226 morts. 77 personnes sont également portées disparues après le passage du typhon Yagi, a précisé lundi soir la télévision d’État birmane. Le chiffre des morts est le double du précédent bilan, qui faisait état de 113 tués. Selon les données officielles, les inondations et les glissements de terrain consécutifs à ce typhon, qui a frappé l’Asie du Sud-Est au début du mois, ont tué au total plus de 500 personnes en Birmanie, au Vietnam, au Laos et en Thaïlande. D’après la chaîne de télévision birmane MRTV, les inondations ont par ailleurs détruit dans le pays près de 260 000 hectares de rizières et d’autres cultures. “La crise a poussé la junte au pouvoir à appeler la communauté internationale à l’aide”, une décision “inhabituelle”, note l’Hindustan Times qui précise que l’Inde a envoyé 10 tonnes d’aides dont des rations de nourriture sèche, des vêtements et des médicaments.

Londres réaffecte des fonds de l’ex-accord migratoire avec le Rwanda au contrôle de ses frontières. Le gouvernement britannique a annoncé mardi qu’il allait consacrer 75 millions de livres (près de 89 millions d’euros) à la lutte contre les gangs de passeurs, impliqués dans l’organisation des traversées de la Manche. Le financement annoncé servira notamment à l’achat de caméras de surveillance et au recrutement de gardes-frontières et d’enquêteurs. Londres veut s’attaquer au problème “en amont”, en coopérant avec ses plus proches voisins en Europe pour empêcher les départs de petits bateaux. Lors d’une visite à Rome lundi, le Premier ministre travailliste Keir Starmer a salué les “progrès remarquables” accomplis dans la lutte contre l’immigration clandestine par son homologue Giorgia Meloni. La dirigeante d’extrême droite a signé un accord controversé avec Tirana prévoyant la création de deux centres pour migrants en Albanie. “L’immigration clandestine est un sujet politique tellement brûlant” au Royaume-Uni que “Downing Street est prêt à chercher des solutions presque partout, même s’il sait que cela va consterner certains à gauche et inquiéter les défenseurs des droits de l’homme et les groupes de réfugiés”, analyse le Guardian.

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