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La Birkenstock, icône allemande ridiculement confortable

Des Birkenstock Dior en 2005.

Chronique sur la vie, la vraie, vue d’Allemagne. Ce voisin qu’on croit connaître très bien mais qu’on comprend si mal. Au programme de cette semaine, des sandales devenues un trésor national : les Birkenstock.

Quoi de plus allemand qu’une paire de Birkenstock ? De Berlin à Munich, impossible de passer à côté de LA sandale nationale, dont la semelle si reconnaissable fut créée en 1896. Mythique, historique, pratique, typique, orthopédique, la Birkenstock est tout cela à la fois. Ne manque qu’une seule chose, semble-t-il : le chic.

Ainsi, après plusieurs mois en Allemagne et des efforts sans cesse renouvelés afin de m’intégrer, la Birkenstock reste un obstacle pour moi. Elle est infiniment confortable, mais si peu élégante. Comme souvent dans ce pays, elle vous ordonne de choisir entre le beau et le pratique. Elle vous dit que peu importe l’emballage, c’est le confort qui prime. Et c’est avec ce genre de raisonnements que vous finissez avec le séchoir à cheveux ci-dessous, dont un ami allemand m’a dit très sérieusement : «OK, ce n’est pas très beau, mais de toute façon c’est fait pour rester chez soi» (encore heureux).

Revenons à la Birkenstock. Oui, on dirait un paquebot pour les pieds. Mais elle vous dit, à juste titre, que les talons hauts qu’en tant que Française je portais avec un mélange de plaisir et douleur, ça déforme la colonne vertébrale ; ça fait trébucher ; ça empêche les mouvements. Elle dit que le plus important dans la vie c’est d’être libre, de marcher vite si on le désire, d’être bien dans ses pompes surtout.

La Birkenstock a raison. Mais est-ce suffisant ? «Il n’y a rien qui vous dise plus "c’est comme ça qu’il faut vivre sa vie" que la Birkenstock», expliquait le réalisateur américain Jason Reitman lors de la promotion de son film Thank You For Smoking (2005), qui mettait en scène un personnage de sénateur écolo en croisade contre l’industrie du tabac, sorte de père-la-morale qu’on peut moquer à loisir puisqu’il porte des CHAUSSETTES (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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