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Biodiversité. Le réchauffement des océans pousse certaines espèces dans des eaux encore plus chaudes

Dans l’Atlantique nord, la reproduction prématurée de certaines espèces, provoquée par le réchauffement, se produit à une période de l’année où les courants emmènent leurs larves vers des eaux plus chaudes, révèle une nouvelle étude. Ce qui pourrait accélérer leur disparition.

“Avec le réchauffement de la planète, de nombreuses espèces animales et végétales, en quête généralement de températures plus clémentes, vont devoir se déplacer pour trouver un nouvel habitat, commence Science. Mais pour certaines créatures marines sédentaires (gastéropodes, vers, coquillages), ça n’est pas si simple, montre une nouvelle étude.”

La revue scientifique relaie ainsi les travaux parus le 7 septembre dans Nature Climate Change, qui montrent que dans l’Atlantique nord-ouest de nombreuses espèces sédentaires se reproduisent plus tôt dans l’année, à une période où les courants emmènent leurs larves dans la mauvaise direction : vers le sud et dans des eaux plus chaudes. “Certaines espèces, tels ces jolis oursins plats chers aux promeneurs sur la plage, voient même rapetisser leur aire de répartition”, rapporte Science.

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La reproduction prématurée de ces espèces des fonds marins, provoquée par le réchauffement des océans, constitue une réelle menace pour leur survie, déjà identifiée. Mais pour James Pringle, océanographe à l’université du New Hampshire, qui n’a pas participé à cette nouvelle étude :

La grande information à retenir, c’est qu’on ne peut pas partir du principe que les êtres vivants pourront tranquillement aller vers le climat qui leur convient le mieux.”

Des travaux précédents avaient déjà mis en évidence que certaines espèces marines avaient déplacé leur

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