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« Billy Summers » de Stephen King : la tendresse a remplacé l’horreur

© ERIC FEFERBERG/AFP

Lorsque l’on pense à Stephen King , on visualise immédiatement des scènes d’horreur (Misery, Dolores Claiborne, Carrie), du sang sur les murs et des cauchemars en perspective. Mais si son nouveau roman est bien jonché de quelques cadavres puisque son héros est un tueur à gages, nous sommes bien loin de ce à quoi le roi du fantastique nous avait habitués. Ce livre est plein de surprises et surtout de tendresse. Preuve que l’on peut être payé pour tuer et avoir du cœur.

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Billy Summers est un ancien marine rescapé de la guerre en Irak. Il a vu ses amis se faire déchiqueter et malgré ses talents de sniper a décidé de ne pas rempiler. Il est toujours un professionnel de la gâchette mais n’accepte dorénavant que de s’occuper des « méchants ». Lorsqu’un magnat de la pègre lui demande de tirer sur Joe, accusé entre autres réjouissances d’avoir plongé une femme dans le coma, et qu’en plus il lui offre 1 million et demi de dollars pour cette mission, Billy n’hésite pas longtemps. Le commanditaire ignore quand Joe va comparaître au tribunal (transfert durant lequel Billy devrait agir) et cela peut durer des mois. Pendant cette période, Billy prend une couverture. Il se prénomme désormais David, écrivain en herbe terminant son premier roman autobiographique, voisin modèle dans un quartier familial, où il devient la mascotte des enfants car imbattable au Monopoly.​

Une nouvelle histoi...


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