Le bilan social des Jeux Olympiques de Paris n’est pas aussi glorieux que les résultats sportifs

JO DE PARIS - Un tapis rouge, un podium et même l’hymne musical des JO. Ce dimanche 3 novembre, le pont d’Iéna est le théâtre d’une cérémonie aux allures olympiques, mais qui a en réalité pour but de dresser le « bilan social » des Jeux olympiques de Paris, comme vous pouvez le voir dans notre reportage ci-dessus.

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« En plus des 64 médailles que la France a gagnées, nous en avons 3 à remettre », explique à la foule Paul Alauzy, coordinateur de Médecins du Monde et porte-parole du collectif Le Revers de la médaille. « Pour avoir cautionné une justice digne de l’état d’urgence avec des accents autoritaires, la médaille de bronze pour le président de la République
Emmanuel Macron ! »

Selon le bilan publié ce lundi 4 novembre par le collectif, au moins « 260 lieux » de vie informels (campements, bidonvilles, squats…) ont été évacués en amont et pendant les JO de Paris. Plus de 19 000 personnes ont par ailleurs été expulsées en Île-de-France entre avril 2023 et septembre 2024, soit une augmentation de 33 % par rapport à la période 2021-2022 et quasi stable par rapport à 2022-2023.

En vue des prochaines éditions des Jeux, la centaine d’associations faisant partie du collectif préconise entre autres « la consultation systématique des populations hôtes, l’accès à une information équilibrée, libre et de qualité, l’organisation bien plus en amont des Jeux de consultations ouvertes avec les acteurs de la société civile ».

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