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Les «Big Three» de l'automobile américaine apprennent à conduire avec Trump

Des ouvriers au travail dans une usine de General Motors de Detroit (Michigan, Etats-Unis) le 11 octobre 2011

Le nouveau président a menacé Ford, Chrysler et General Motors de taxes si ils ne rapatriaient pas leur production du Mexique. Ces derniers font mine de s'exécuter mais ils misent sur leurs appuis dans l'entourage du nouvel hôte de la Maison Blanche.

«America First»: les grands constructeurs automobiles américains ont reçu le message de Donald Trump cinq sur cinq. Lors de sa première conférence de presse, le 11 janvier, le désormais président des Etats-Unis s’est félicité des dernières annonces de ceux qu’on appelle ici les «Big Three» (Ford, Chrysler et General Motors) depuis sa victoire : «De nombreuses entreprises automobiles vont revenir […] vous avez vu hier Fiat Chrysler ; une grande, grande usine va être construite dans ce pays au lieu d’un autre pays […] J’espère que General Motors suivra et je pense qu’ils le feront.» Et pour cause. Début janvier, sur Twitter, il avait menacé GM d’une «importante taxe à la frontière» contre la production au Mexique du modèle Chevrolet Cruze.

Quelques heures après la publication de ce message, Ford a, lui, renoncé à la construction d’une usine au Mexique pour 1,6 milliard de dollars et a annoncé qu’il allait investir 700 millions de dollars dans une usine existante au Michigan. Bill Ford Jr., le PDG de l’entreprise, a informé personnellement le président élu de cette décision après sa séance matinale d’admonestation via Twitter. Le 9 janvier, Fiat Chrysler a pour sa part promis d’investir 1 milliard de dollars pour la modernisation de deux usines du Midwest pour produire trois nouvelles Jeep et la création de 2000 emplois aux Etats-Unis. La production du modèle de pick-up Ram devrait déménager du Mexique vers le Michigan.

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Enfin, General Motors a annoncé, le 17 janvier, un plan d’un milliard de dollars pour renforcer sa production américaine et la création de 7.000 nouveaux emplois. Il faut dire que, pour forcer les constructeurs à rapatrier leur (...)

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