Bienvenue chez les Ch'tis : comment le film a complètement changé la ville de naissance de Dany Boon
Dire que Bienvenue chez les Ch'tis fut un carton en salle à sa sortie en 2008 est encore très en-dessous de la vérité. Avec 20,48 millions d'entrées, c'est tout simplement le plus grand succès commercial du cinéma français. Seul Titanic, avec ses 21,7 millions, parvient à le dépasser au box-office français. Un authentique phénomène culturel donc, au long cours, quoi que l'on puisse penser des qualités artistiques du film.
C’est à travers les yeux de Philippe Abrams (Kad Merad), directeur de la poste de Salon-de-Provence muté à Bergues, que Dany Boon fait découvrir à la France entière sa région d’origine, le Nord-Pas de Calais, rebaptisée depuis Hauts-de-France. Les préjugés et les a priori négatifs auront tôt fait de céder la place à une tranche de bonne humeur, tellement communicative qu’elle convaincra près d’un tiers de la population française de se ruer dans les salles obscures.
Un énorme coup de fouet au tourisme local
Le film fut un jackpot absolu pour Dany Boon, qui coiffait les casquettes d'acteur, producteur, réalisateur, et scénariste. Mais aussi pour la région des Hauts-de-France, en particulier dans la petite ville de Bergues, là où il fut tourné.
Pour quelle raison d'ailleurs ? Une histoire intime et familiale pour Dany Boon, au-delà du vrai charme tranquille de cette cité des Flandres de 3805 âmes : son grand oncle, Adalbert Carrière, fut le carillonneur de Bergues de 1934 à 1999. Le fameux beffroi de la ville, classé monument historique…