Bienvenue à Gattaca (Arte) - Le coup de foudre entre Ethan Hawke et Uma Thurman
Dans un futur proche, Vincent Freeman (Ethan Hawke) est relégué aux emplois subalternes, son ADN naturel étant jugé inférieur. Il n’est pas né in vitro, dans un laboratoire de génétique, comme les enfants de riches. Rêvant de devenir astronaute, il emprunte l’identité de Jerome Morrow (Jude Law), un ancien athlète, devenu paraplégique. Jerome donne ses échantillons corporels à Vincent, qui falsifie ses propres examens d’ADN, et peut ainsi participer à une mission spatiale. Mais, avant le départ, le directeur du programme est assassiné. La police enquête, et le secret de Vincent est en péril. Peut-il se fier à sa collègue, Irene Cassini (Uma Thurman) ?
Dans ce premier film, sorti en 1997, le Néo-Zélandais Andrew Niccol transforme un sujet de société en fable poignante, un an avant The Truman Show, de Peter Weir, dont il signera le scénario. Si cette société, dépendante des améliorations génétiques, est fictive, dans notre réalité, nombre d’entreprises pharmaceutiques ont développé des thérapies géniques, afin de traiter des maladies jadis incurables. Des soins à la tentation de perfectionner notre ADN, qui sait ce que l’avenir nous réserve ?
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UN MÉLANGE DE SCIENCE ET DE FICTION
« Le nom de la compagnie aérospatiale Gattaca est composé des lettres G, A, T et C, abréviations de guanine, adénine, thymine et cytosine, les nucléotides d’ADN », détaille Niccol. Aussi émouvant que précis scientifiquement, le script a séduit Ethan Hawke, qui devient Vincent, Jude Law, qui casse son image de séducteur en jouant Jerome, l’invalide rejeté par cette société inhumaine, et Uma Thurman, qui interprète Irene Cassini. « Un hommage à l’astronome italien Cassini, qui a découvert l’écart entre les anneaux de Saturne au XVIIe siècle », explique le cinéaste. Les astres sont favorables à la rencontre entre Uma et Ethan, qui ont un coup de foudre. Pend...
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