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Le bien-aimé Obama prêt à soutenir une Clinton peu populaire

Hillary Clinton et Barack Obama lors d'une réunion le 1er février 2011 à la Maison Blanche.

Le président américain devrait s’atteler lors des quatre prochains mois à rehausser l’image de Hillary Clinton, son ancienne adversaire lors des primaires de 2008. Chez les républicains, le parti continue de se déchirer autour de la candidature de Donald Trump.

A un peu plus de trois semaines de la convention du Parti démocrate, qui doit officialiser son investiture pour la présidentielle, Hillary Clinton continue de traîner comme un boulet son impopularité. Avec moins de 40% d’opinions favorables, l’ancienne secrétaire d’Etat suscite toujours aussi peu d’enthousiasme chez les électeurs américains. Pour inverser la tendance, son équipe compte sur le soutien appuyé du plus populaire des élus démocrates : Barack Obama himself.

Mardi prochain à Charlotte, en Caroline du Nord (l’un des Swing States, ces Etats qui pourraient s’avérer décisifs en novembre), le président américain fera sa première apparition de campagne au côté de Hillary Clinton. Initialement prévu dans le Wisconsin le 15 juin, l’événement avait été annulé après l’attentat d’Orlando.

«On ne devient pas subitement un populiste»

Au crépuscule de sa présidence, Barack Obama reste soutenu par 51% des Américains (et 87% des démocrates). Aucun des quatre derniers présidents ayant effectué deux mandats (George Bush père et fils, Bill Clinton et Ronald Reagan) n’affichait à ce stade une telle cote de popularité. De quoi inciter Hillary Clinton à se poser en héritière de Barack Obama. «A Charlotte, le président Obama et Hillary Clinton vont parler de la façon de s’appuyer sur les progrès que nous avons effectués et sur leur vision pour une Amérique qui est plus forte en étant unie», souligne ainsi l’équipe de campagne de la candidate dans un communiqué.

Libéré de toute retenue politique car n’ayant pas à mener une bataille pour sa propre réélection, Barack Obama semble déterminé à lâcher ses coups contre Donald Trump. Mercredi au Canada, en marge du sommet de l’Amérique du Nord, l’actuel locataire de la Maison Blanche (...)

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