Biden insiste sur la coopération des Amériques lors d’un sommet contesté
Lors de l'ouverture du 9e Sommet des Amériques mercredi 8 juin, le président des États-Unis Joe Biden a beaucoup insisté sur la nécessité, pour les dirigeants américains, de coopérer pour assurer la prospérité économique du continent et défendre la démocratie. Mais son discours n'a pas forcément été bien perçu. Et pour cause. À cette rencontre des pays américains, il y avait des absents. Certains ont choisi de ne pas être là, pour protester contre l'exclusion d'autres. Ce Sommet des Amériques a en effet débuté en étant assombri par des différends diplomatiques.
Le président américain a estimé que la démocratie était « un élément essentiel pour l'avenir des Amériques », lors de la cérémonie d'ouverture à Los Angeles. « Notre région est grande et diverse. Nous ne sommes pas toujours d'accord sur tout. Mais parce que nous sommes des démocraties, nous abordons nos différends dans le respect mutuel et le dialogue », a-t-il dit.
Les États-Unis ont-ils commis une « erreur stratégique » ?
Mais le sommet régional est marqué par l'absence de certains chefs d'État, notamment du Mexique, du Guatemala, de Bolivie ou du Honduras. Le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador en particulier reproche à la Maison-Blanche d'avoir exclu Cuba, le Nicaragua et le Venezuela. Il a décidé de ne pas assister au sommet.
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