Béziers : il s’enfuit pour éviter la prison, il est pris en stop par la BAC

Ce mardi 17 janvier 2023, un homme de 22 ans s’est enfui au moment où il devait entrer au centre pénitentiaire de Béziers, dans l’Hérault. Pour continuer sa cavale, le fuyard a fait du stop et a été ramassé par un véhicule… de la BAC.

La chance ne sourit pas toujours aux audacieux, surtout aux audacieux condamnés à de la prison. En tout cas pas à un jeune homme de 22 ans qui a trompé la surveillance des policiers qui le conduisaient au centre pénitentiaire du Gasquinoy. Après s’être échappé, le vingtenaire a en effet été pris en stop par une voiture de police banalisée qui s’était lancée à sa recherche, rapporte le journal Midi-Libre. Le fuyard était sorti de prison le 14 novembre dernier après avoir purgé une autre peine.

Les faits se déroulent ce mardi 17 janvier devant l’entrée du centre pénitentiaire du Gasquinoy, la prison de Béziers. Dans une voiture de police se trouvent un homme de 22 ans condamné à 18 mois de détention et son escorte de fonctionnaires en bleu. Mais soudain, le condamné se dit qu’il lui reste peut-être une chance de ne pas passer la prochaine année et demie derrière les barreaux. “L'homme est parvenu à retirer ses menottes, s'extraire du véhicule des policiers et s'enfuir en courant.", raconte ainsi Raphaël Balland, le procureur de la République de Béziers.

Un grand coup de malchance

Croyant visiblement en sa chance, le fuyard court jusqu’à la route et tente de faire du stop. Coup de bol, une voiture s’arrête pour le prendre. Seul problème, il s’agit d’un véhicule de police banalisé dans lequel se trouve une équipe de la BAC, la brigade anti-criminalité, qui a été appelée sur place pour le retrouver. “Après une nouvelle tentative de fuite, il était rapidement maîtrisé, puis placé en garde à vue et de nouveau présenté le lendemain devant le même magistrat du parquet qui décidait de le faire juger l'après-midi même en comparution immédiate”, explique encore le procureur de la République.

Suivant les recommandations du parquet, l’homme a été condamné par le tribunal à six autres mois de prison avec mandat de dépôt. Et ce malgré les explications de son avocat, Me Jean-François Tabet : "Il a été pris de panique au moment d'entrer en prison et a voulu voir ses parents avant de purger sa peine. Il n'a pas la maturité nécessaire pour comprendre les explications des magistrats le jour de sa première arrestation. Mais on ne peut pas dire qu'il s'est évadé de prison. Il n'y avait pas encore mis les pieds". Le prisonnier a été reconduit au centre de détention mais, cette fois, son escorte a fait en sorte qu’il arrive à bon port.

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