Bernie Sanders, Kenya et Wimbledon : les informations de la nuit
Bernie Sanders à la rescousse Joe Biden. À l’heure où de plus en plus de voix se lèvent dans le camp démocrate pour demander le retrait du président, le sénateur du Vermont a fait entendre la sienne dans une tribune du New York Times pour le soutenir. Malgré leurs désaccords sur des sujets comme Israël ou l’assurance-santé par exemple, M. Sanders estime que M. Biden est “le président le plus productif de l’histoire moderne de notre pays” et reste le mieux placé pour vaincre Donald Trump, “un démagogue et un menteur pathologique”. L’élu de 82 ans invite à “tirer une leçon” de ce qu’ont réussi “les forces progressives et centristes” en France en dépassant leurs différences pour vaincre l’extrême droite. Il reproche également aux médias leur insistance sur l’âge du chef d’État depuis son débat raté. “Assez ! ”, écrit-il. “M. Biden n’est peut-être pas le candidat idéal mais il sera candidat et il devrait être candidat. Avec une campagne efficace qui adresse les besoins de la classe ouvrière, non seulement il battra M. Trump mais il le battra nettement. Il est temps que les démocrates arrêtent de se quereller et pinailler”, insiste Sanders.
De nouveaux restes humains trouvés au Kenya. “Le choc et la colère”, note The Standard après la découverte de cinq corps supplémentaires dans une décharge à ciel ouvert de Kware. Le journal chiffre le total à 13 corps désormais, en majorité des femmes. “Les images sanglantes […] pointent vers une exécution planifiée de personnes dont les familles sont toujours abasourdies”, commente The Standard. Des rumeurs sur une éventuelle implication de la police ajoutent au chaos ambiant. Des dizaines de personnes ont été tuées lors des récentes émeutes qui avaient suivi une loi de finances très contestée et abandonnée depuis. Samedi, les forces de l’ordre ont dû utiliser des gaz lacrymogènes pour disperser la foule aux alentours de la décharge, décrit le quotidien.
Barbora Krejcikova s’impose à Wimbledon. En battant Jasmine Paolini (6-2, 2-6, 6-4), la Tchèque a remporté son deuxième tournoi du Grand Chelem, trois ans après Roland-Garros. “Je ne sais pas comment c’est arrivé”, a déclaré la Tchèque de 28 ans. Elle imite sa compatriote et mentor Jana Novotna, victorieuse en 1997 et disparue en 2017 des suites d’un cancer. Sa mort avait laissé des traces. “Signer des autographes pour les fans, recevoir des félicitations, serrer la main de l’équipe, serrer la main des icônes du sport blanc et des sponsors. Krejčíková a réussi tout cela presque sans sourciller. Mais lorsqu’elle s’est présentée devant le tableau, où sont gravés les noms de tous les vainqueurs de Wimbledon, Bára a fondu en larmes”, raconte le tabloïd Blezc.