Bernard Tapie, businessman du sport et grand sportif

Bernard Tapie est mort dimanche à l’âge de 78 ans. Pour les supporters de l’Olympique de Marseille, il restera à jamais comme le président des heures de gloire et de l’unique victoire d’un club français en Ligue des champions (auparavant Coupe d’Europe des clubs champions).

Homme d’affaires, politicien, chanteur…. Bernard Tapie a exercé de nombreux métiers et fonctions. Mais aujourd’hui, c’est son passé de président du club de football de l’Olympique de Marseille qui remonte à la surface de la nostalgie. Pourtant, Bernard Tapie n’a pas commencé ses investissements dans le sport par le football. En 1984, l’ancien pilote de Formule 3 s’entiche d’une personnalité grande gueule : le coureur cycliste Bernard Hinault. Il sponsorise l’équipe de ce dernier, La Vie Claire, avec les entreprises de son groupe (Terraillon, Look, Wonder) et monte une véritable armada en offrant des salaires mirobolants aux meilleurs coureurs de l’époque.

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Bernard Hinault, l’Américain Greg LeMond, le Canadien Steve Bauer : tous cèdent aux sirènes financières de La Vie Claire . Les succès sont au-rendez-vous : Bernard Hinault remporte le Tour de France en 1985, Greg LeMond celui de 1986, avec cette image qui fait le tour du monde. Main dans la main, les deux hommes franchissent la ligne d’arrivée de la principale étape de montagne avec, dans la voiture derrière eux, Bernard Tapie… La suite est moins glorieuse. La Vie Claire devient Toshiba et le jeune champion français Jean-François Bernard ne remporte pas le Tour 1987, ce qui, pour Bernard Tapie, marque la fin de son idylle pour le cyclisme, sport qu’il quitte fin 1988.

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Président de l’OM vainqueur de la Ligue des champions

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