Bernard Laporte démissionne de son poste de président de la Fédération française de rugby
Après le « non » des clubs au référendum pour son candidat à la présidence déléguée, jeudi, le président (mis en retrait) de la FFR Bernard Laporte a fait savoir aux participants du comité directeur, qui se tient vendredi matin à Marcoussis, qu'il démissionnait.
Condamné le 13 décembre à deux ans de prison avec sursis, 75 000 euros d'amende et deux ans d'interdiction d'exercer toute fonction en lien avec le rugby pour corruption, trafic d'influence, prise illégale d'intérêts, abus de biens sociaux, recel d'abus de biens sociaux (il a fait appel), Bernard Laporte avait été contraint d'abandonner toutes ses prérogatives le 6 janvier, sous la pression du ministère des Sports. Jeudi, le vote majoritaire (51,06%) contre son candidat choisi pour la présidence déléguée de la FFR (Patrick Buisson) avait une nouvelle fois délégitimé le pouvoir en place.
Sa démission devrait entraîner logiquement une vacance et un processus électoral
Jeudi soir, un bureau fédéral extraordinaire, rassemblant tous les plus proches soutiens de M. Laporte, s'était éternisé. La démission personnelle de Bernard Laporte, président de l'institution depuis 2016 ou celle, collectivement, du comité directeur, étaient discutées.
Vendredi matin, Bernard Laporte a présenté sa démission. Elle devrait entraîner logiquement une vacance et un processus électoral ; avec d'abord la nomination d'un président intérimaire parmi les membres du bureau (via un vote du comité directeur) jusqu'à la prochaine assemblée générale (en juin prochain à Lille) où les clubs seraient appelés à élire un nouveau président.
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