Bernard Cazeneuve n'est pas confirmé comme Premier ministre, que la censure est déjà agitée

Marie Haynes

POLITIQUE - Tué dans l’œuf ? Alors qu’Emmanuel Macron poursuit ses consultations ce lundi 2 septembre dans l’optique de trouver un Premier ministre à la France, le nom de Bernard Cazeneuve est déjà largement cité… Et parfois censuré par avance.

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La France insoumise se montre catégorique et ne compte pas laisser sa chance à l’ancien Premier ministre de François Hollande : « Nous censurerons tout gouvernement qui ne sera pas mené par Lucie Castets », a martelé Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, sur France 2 ce lundi.

Le numéro d’équilibriste socialiste

Côté socialiste, la réponse tient d’un numéro d’équilibriste. Sans promettre son utilisation immédiate, Olivier Faure assure une censure pour « toute forme de continuité avec le macronisme ». En revanche, le Premier secrétaire du parti socialiste indique qu’il « réfléchirait » si Bernard Cazeneuve arrivait à « obtenir l’abrogation » de la réforme des retraites.

Si du côté des macronistes, la motion de censure n’est pas un sujet, les députés du Rassemblement national préfèrent jouer la mesure et promettent de « juger sur pièce ». « Peut-être qu’il a fait son deuil de toutes les politiques qu’il a menées jusque-là, et qu’il va mener une politique totalement contraire, » se justifie Sébastien Chenu sur BFMTV.

Le temps presse pour un nouveau gouvernement car le budget 2025 doit être déposé au Parlement le 1er octobre au plus tard. Avant cette date, le Parlement pourrait cependant être convoqué en session extraordinaire pour écouter le discours de politique générale d’un nouveau Premier ministre.

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