A Berck, «le cerf-volant renvoie à la vanité des hommes»

A Berck-sur-Mer.

Le 11e championnat du monde de cerf-volant par équipe se déroule jusqu'à dimanche à Berck-sur-Mer et prouve que, plus qu'une activité du dimanche, la pratique peut être sportive.

«Plus que voler, ce que j’aime, c’est peindre le ciel. Des dragons chinois, des sorcières d’Halloween, des Dracula que je designe moi-même… C’est une forme de poésie qui ne dit pas son nom», s’emballe Werner (62 ans), un cerf-voliste allemand de Stuttgart, venu aux 32es rencontres internationales de Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais) avec son club de l’Eolo Gubbio… dans le nord de la province de Pérouse, en Italie. «On s’est rencontrés à un festival et on ne s’est plus quittés», poursuit l’informaticien en faisant défiler des vidéos sur son portable.

En ce mercredi au soleil de plomb, la foule a envahi le front de mer et la plage pour suivre ces fous volants et leurs drôles de machines. Ce sera encore le cas ce week-end, qui clôturera la manifestation. Il y a trois jours, les bourrasques venaient des terres et la marée montante réduisait le terrain de jeu. «Là, le vent est capricieux. Quand il vient de la mer, il souffle plus régulièrement, on peut envoyer ce qu’on veut, les cerfs-volants sont plus stables», déchiffre Michel (59 ans), un fan d’art médiéval tombé dans la marmite dès l’enfance, devenu décorateur dans l’événementiel. A Berck, il a planté des oriflammes qui enluminent le périmètre de la compétition. «Le cerf-volant permet de lever les yeux vers le ciel à une époque où on a tendance à les baisser. Comme ça, on s’élève, on profite de la nature, on vibre», philosophe-t-il.

«C’est souvent une passion monomaniaque»

Mardi, les cadreurs des chaînes télé s’ébrouaient pour faire de belles images avec les arabesques du plus grand cerf-volant du monde (48x27m), sous pavillon koweïtien. Fabriqué en Nouvelle-Zélande, son déploiement nécessite deux équipes de dix personnes et un bulldozer, dans un entrelacs de fils. Longtemps annoncé, le mastodonte prend son envol vers 16 heures, la faute à (...)

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