Publicité

Benoît Hamon : «La votation, ça a quand même plus d’allure que les accords d’arrière-cuisine»

A Paris, le 11 mai 2018.

L'ancien candidat à la présidentielle défend sa proposition de vote préférentiel afin de former une liste commune de gauche pour les européennes. Une idée soutenue par les électeurs selon un sondage qu'il a commandé, mais qui, pour l'heure, ne semble pas enthousiasmer les autres partis.

Le temps presse pour Benoît Hamon. Les élections européennes approchent et toujours rien. Ni union de la gauche ni décollage dans les sondages. Le 8 février, le leader du mouvement Génération·s a proposé une votation citoyenne, une sorte de primaire 2.0, pour convaincre ses potentiels partenaires de se retrouver sur la même liste après un vote des «citoyens de gauche». Depuis, les jours passent et ça ne se bouscule pas vraiment.

Face aux refus ou aux réactions timorées, Benoît Hamon a commandé un sondage sur sa proposition de votation citoyenne afin de se convaincre que son idée est bonne et mettre la pression à gauche. Libération s’est procuré l’étude d’opinion. L’institut Ifop a interrogé 2 498 personnes, dont 574 se déclarant sympathisants de gauche, du 13 au 15 février. Les résultats filent le sourire à Hamon : 72% des interrogés approuvent sa primaire européenne. Le chiffre monte à 77% si l’on comptabilise seulement les électeurs de gauche. Pas certain que ça change la donne pour le moment.

Depuis votre proposition de votation citoyenne, ça ne se bouscule pas…

72% des électeurs de gauche et écologistes interrogés par l’institut Ifop sont favorables à notre idée de votation citoyenne. Ces chiffres sont sans ambiguïté : l’idée séduit et convainc le peuple de gauche et de l’écologie. Pourtant les directions des partis politiques refusent la votation et l’union. Ce serait pourtant une formidable occasion de parler d’Europe et de faire connaître nos solutions ambitieuses et réalistes comme la «politique écologique commune» que nous défendons par exemple, pour déjouer le scénario du vote chantage entre les libéraux et les nationalistes dont le point commun est de se (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Affaire Benalla : les points clés du rapport de la commission d'enquête du Sénat
Le géant bancaire suisse UBS condamné à une amende record de 3,7 milliards d'euros
A Ménilmontant, le rassemblement des «vrais antiracistes» contre l’antisémitisme
Hamon espère bétonner sa primaire européenne via un sondage
Européennes : personne n'écoute Nathalie Loiseau