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Belmondo, les copains d’abord !

Jean-Paul Belmondo, avec Barbara Gandolfi, Jean-Pierre Marielle et Charles Gérard, en septembre 2010.
Jean-Paul Belmondo, avec Barbara Gandolfi, Jean-Pierre Marielle et Charles Gérard, en septembre 2010.

Il a été révélé par le cinéma d?auteur via la nouvelle vague avec À double tour de Claude Chabrol (1959) et surtout avec À bout de souffle de Jean-Luc Godard (1960). Il a été une référence française du film de cape et d?épée grâce à Cartouche (1962) ou Les Mariés de l?an II (1971). Et il est devenu ensuite une icône du cinéma populaire avec de grosses productions comme Le Professionnel (1981) ou L?As des as (1982). Jean-Paul Belmondo, mort à l?âge de 88 ans, résume à lui seul l?évolution du septième art en France dans la seconde moitié du XXe siècle. Son succès s?explique, car Jean-Paul Belmondo avait ce que l?on appelle une « gueule », qu?il accompagnait avec un charisme et un talent d?improvisation extraordinaires. Un cocktail simple, mais qui s?est avéré explosif au point de secouer le cinéma hexagonal durant plusieurs décennies.

Et l?un des faits les plus marquants de la carrière de Bebel est cette propension à porter un film sur son seul nom et à développer le concept du rôle-titre avec des productions comme Le Solitaire, L?Alpagueur, Le Guignolo, Le Marginal, Le Magnifique ou L?Incorrigible, etc. Les autres acteurs du casting, malgré leur talent, étaient réduits à des faire-valoir à part peut-être Bruno Cremer dans L?Alpagueur ou Jean-Pierre Marielle dans Le Clown qui sont parvenus à faire jeu égal avec lui sur un tournage. Pas facile de crever l?écran à ses côtés ! Pour éviter des rivalités intestines et autres crises d?ego durant les tournages, Jean [...] Lire la suite