Bellamy, Larcher et Retailleau, les non-alignés de la droite

Avec 123 parlementaires ayant parrainé sa candidature à la présidence des Républicains, Christian Jacob a réussi sa démonstration de force. Le chef des députés LR peut se prévaloir du soutien de tout ce que le parti compte ­encore de ­chapeaux à plumes : ­depuis ­François Baroin jusqu'à Laurent ­Wauquiez en passant par Eric Ciotti, ­Damien Abad ou Brice Hortefeux. La jeune génération, représentée par les ­remuants députés ­Aurélien ­Pradié, Pierre-Henri ­Dumont ou ­Fabien Di ­Filippo, s'est ralliée au grognard chiraquien. Eric Woerth, qui préférait une direction collégiale, a appuyé un de ses challengers, le député Guillaume ­Larrivé. Quant à l'ambitieux Guillaume Peltier, il est rentré dans le rang en accordant sa voix au favori.

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Restent trois fortes têtes qui font bande à part. Ni Bruno Retailleau, ni François-­Xavier Bellamy, ni Gérard Larcher ne se sont ­alignés derrière Jacob. Ce n'est pas une déclaration de guerre mais, sans aucun doute, une affirmation d'indépendance.

Retailleau cultive son mouvement, Force républicaine

En 2017 déjà, Retailleau avait ­refusé, comme Xavier Bertrand et ­Valérie Pécresse, qui ont depuis ­claqué la porte du mouvement, d'adouber Laurent Wauquiez, qui s'apprêtait à en prendre les rênes. Il avait argué de sa nécessaire neutralité en tant que président du groupe LR du Sénat. A l'époque, son ­homologue à l'Assemblée, Jacob, n'avait pas eu ces pude...


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