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Belgique : une femme de 89 ans se fait violer, elle demande l’euthanasie

Sa fin de vie est programmée pour le 12 décembre.

Une femme de 89 ans, résidant dans une maison de repos à Lint en Belgique, a demandé l’euthanasie après avoir été violée par un homme d’une trentaine d’années. Sa fin de vie est prévue pour le 12 décembre.

Elle n’arrive pas à surmonter les souffrances psychiques subies. C'en est trop pour elle. Une femme de 89 ans, résidant dans une maison de repos à Lint en Belgique, a demandé l’euthanasie après avoir été violée par un homme d’une trentaine d’années, une histoire sordide relayée par le site belge 7sur7.

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Les faits se sont produits le 27 juillet dernier. Ce jour-là, l’accusé, condamné depuis à huit ans de prison et à verser 10 000 euros de dommages et intérêts, a englouti une demi-douzaine de pintes de bière, snifé un gramme de cocaïne avant de se diriger vers la maison de soins, selon les dires du procureur. Usant d’un stratagème pour s’introduire dans l’enceinte de l’établissement, le trentenaire s’est ensuite rendu dans la chambre de la victime, prenant le soin de barricader la porte à l’aide d’une chaise et d’une porte de placard.

La culotte de la victime abaissée

Il se serait par la suite glissé dans son lit avant de la violer. Un supplice qui aurait pris fin grâce à l’intervention d’un membre du personnel soignant, alerté grâce au bouton d’alarme enclenché par la vieille dame. “Lorsqu'il est entré dans la chambre, Kris M. se tenait debout, pieds nus, près du lit. La femme pleurait. Les draps étaient tirés, la culotte de la victime abaissée, ce qu’elle n’aurait pas été capable de faire au vu de son état de santé actuel", a-t-il ajouté. Le suspect a alors pris la fuite avant d’être rattrapé par les forces de l’ordre. "Son caleçon a été retrouvé dans sa poche". Une peine de 8 ans de prison a été prononcée contre l'homme, mais il n'existerait toutefois pas de lien de causalité entre la demande d'euthanasie et le viol, selon les juges.

Reste que l'agression sexuelle a sérieusement fragilisé l’octogénaire au lourd passé affectif et à la santé bancale. Celle qui a déjà perdu son mari et son fils avait déjà fait par le passé une demande d’euthanasie, en vain. Aujourd’hui, "sa douleur est si profonde que sa demande d’euthanasie a été acceptée". Selon les derniers éléments divulgués, sa fin de vie serait programmée pour le 12 décembre.

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