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En Belgique, on chasse les livres comme les Pokémon

Les «Chasseurs de livres» utilisent la géolocalisation des lieux de dépôt et se rapprochent ainsi du jeu «Pokémon Go».

Un groupe Facebook de partage de livres dans l'espace public, créé sur le modèle de «Pokémon Go», a attiré 51 000 personnes en deux semaines.

Le succès a été fulgurant. En l’espace de quinze jours, le groupe Facebook «Chasseurs de livres», créé le 12 août, a gagné plus de 50 000 membres. Aveline Grégoire, directrice d’école à Farciennes, en Belgique, ne s’attendait pas à une telle réussite quand elle a créé le groupe : «Je voulais vider les livres de ma bibliothèque scolaire avant la rentrée. Comme je jouais à Pokémon Go avec mes enfants, j’ai eu l’idée d’aller déposer des livres dans les lieux où se trouvaient des Pokéstops ou des arènes. Les ouvrages sont très vite partis, alors j’ai décidé de créer un groupe Facebook pour partager cela avec d’autres personnes. Je ne m’explique pas cet engouement depuis.»

«Les gens se prennent au jeu»

Le principe du groupe est simple : des particuliers déposent des livres avec un petit mot dans des lieux publics de leur choix, et publient sur le groupe Facebook une photo de l’emplacement, en donnant plus ou moins de détails pour guider la chasse des lecteurs intéressés.

Le concept en soi n’est pas révolutionnaire. Le mouvement «Bookcrossing» avait déjà popularisé cette idée de déposer des livres dans un train, sur un banc, dans le métro, pour être récupérés par le premier passant venu. Là où le groupe «Chasseurs de livres» diffère : la géolocalisation des lieux de dépôt. Il se rapproche ainsi du jeu Pokémon Go qui a déjà séduit des millions de joueurs à travers le monde, chassant des Pokémon virtuels dans l’espace public.


«Les gens se prennent au jeu. C’est ludique comme principe, contrairement au fait d’aller à la bibliothèque qui peut paraître ringard, poussiéreux aujourd’hui», analyse Aveline Grégoire. Le groupe attire en grande majorité des femmes, selon l’institutrice, âgées entre 30 et 40 ans. Elle espère, elle, toucher plus de jeunes, notamment grâce à des écoles qui se sont montrées intéressées pour développer le principe (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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