A Belfort, FN et Patriotes peinent à marquer le Territoire

Visite le 20 janvier à la SPA de Belfort de Sophie Montel, soutenue par le député européen Florian Philippot, venu en soutien à la candidate des Patriotes pour la législative partielle.

La législative partielle de dimanche prochain est marquée par la première confrontation dans les urnes entre le FN et le parti de son ancien vice-président, Florian Philippot.

Samedi, le président des Patriotes, Florian Philippot, battait campagne pour sa fidèle Sophie Montel, elle aussi dissidente du Front national et candidate à la législative partielle qui se tiendra dimanche prochain dans la première circonscription du Territoire de Belfort. Le FN était aussi dans le coin, mais dans l’indifférence générale en ce jour de pluie.

Sophie Montel comme à la maison

Midi. Ciel Gris. On est à Sevenans, Bourgogne Franche-Comté. Restaurant chez Dédée. C’est un routier à dix bornes de Belfort, au bord de la nationale 19. A l’intérieur, un mur à la gloire de Johnny : calendrier, guitare chromée, portrait sous cadre, horloge. Il y a un pool anglais et une cible de fléchettes électronique. Comptoir en bois, des types au bar, radio branchée sur Chante France. Derrière une porte à carreaux vitrés : la salle où l'on mange. Au menu ce samedi : croûte aux champignons, pintade-Côte du Rhône, fromage, mousse au chocolat. Près des fenêtres, une grande table : Sophie Montel et d’autres «patriotes». Sont là, notamment, le conseiller régional Antoine Chudzik, le suppléant hypothétique de Sophie Montel Patrick Jeanroch, 62 ans, ancien ouvrier chez Alstom où il a perdu un doigt, puis PSA où il est resté quarante ans. Il dit : «là-bas, les types disaient que j’étais pas un vrai Front national, parce que je suis pas raciste».

Ici, Sophie Montel est chez elle, elle tutoie la patronne. Elle est aussi en campagne. L’eurodéputée, numéro deux des Patriotes de Florian Philippot, est candidate dimanche dans la législative partielle de la première circonscription du Territoire de Belfort. L’élection de juin a été invalidée par le Conseil constitutionnel parce que le candidat LR, Ian Boucard, vainqueur avec seulement 50,75% des suffrages, avait distribué à la veille du second tour de faux tracts (...)

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