Le beau-frère de Chérif Kouachi a été remis à la France par la Bulgarie

Mourad Hamyd, le 15 août 2016 à Sofia

L'homme, fiché «S» en août 2014, doit être présenté samedi à un magistrat en vue de son éventuelle mise en examen.

Mourad Hamyd, beau-frère d’un des assaillants de Charlie Hebdo, Chérif Kouachi, a été remis ce vendredi par les autorités bulgares à la France, où il sera présenté samedi à la justice antiterroriste, a-t-on appris de source judiciaire, confirmant une information d’iTélé.

Un temps suspecté à tort d’être un complice des frères Kouachi après la tuerie du 7 janvier 2015, l’étudiant français de 20 ans a été livré à la France par la Bulgarie en exécution d’un mandat d’arrêt européen émis par un juge antiterroriste pour «association de malfaiteurs terroriste en vue de préparation d’actes de terrorisme». Il doit être présenté samedi à ce magistrat en vue de son éventuelle mise en examen.

Soupçonné d’avoir voulu rejoindre le jihad en zone turco-syrienne, Mourad Hamyd est arrivé à l’aéroport de Roissy, près de Paris, entre 19h30 et 20h00, selon une source aéroportuaire. Arrivé en Bulgarie le 26 juillet, il avait deux jours plus tard tenté de se rendre en Turquie, porte d’entrée pour les candidats au jihad. Refoulé par les autorités de ce pays où il est sous le coup d’une interdiction de territoire, le jeune homme avait été placé dans un centre de rétention en Bulgarie.

«Disparition inquiétante»

Devant les autorités bulgares, Mourad Hamyd, dont l’une des soeurs, Izzana, avait épousé Chérif Kouachi, a affirmé avoir seulement voulu faire du «tourisme» et n’entretenir «aucun lien» avec l’organisation Etat islamique (EI). Il avait accepté d’être remis à la France. Le Français est arrivé en Bulgarie en train depuis la Hongrie et la Serbie, un trajet qui «correspond à celui habituellement emprunté par les volontaires jihadistes voulant rejoindre l’Etat islamique en Syrie ou en Irak», relève le mandat d’arrêt consulté, qui précise qu’il «avait déjà fait part de son intention de rejoindre la Syrie». Il avait été fiché «S» en août 2014, selon une source policière. Sa (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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