La BCE presse les banques européennes toujours actives en Russie de s'en retirer

Depuis l'invasion russe de l'Ukraine début 2022, les alliés de Kiev, États-Unis et Union européenne en tête, ont imposé de nombreuses sanctions à la Russie. Malgré cette pression, plus de la moitié des entreprises étrangères ont choisi de rester en Russie, d'après l'Université d'économie de Kiev. Les banques européennes ne font pas exception, mais la pression est de plus en plus forte pour qu'elles réduisent leur présence, notamment par la Banque centrale européenne (BCE), qui craint « les risques géopolitiques » entrepris.

Tout a commencé mi-août par un message en russe envoyé par la banque autrichienne Raiffeisen sur sa chaîne Telegram. « À partir du 2 septembre, les transactions en devises étrangères ne seront plus accessibles à nos clients, à l'exception d'un nombre limité de grands acteurs dans le domaine des affaires internationales », a averti l'établissement, de loin le plus implanté en Russie.

La banque se justifie en évoquant les pressions de la Banque centrale européenne (BCE). Jointe par RFI, la BCE refuse de commenter, même si elle n'a jamais caché son souhait de voir les banques de la zone euro, sur lesquelles elle a autorité, réduire leur présence en Russie.


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