Bassma Kodmani, un destin syrien

AP - DENIS BALIBOUSE

La chercheuse franco-syrienne Bassma Kodmani, figure de proue de l'opposition pacifique syrienne, s'est éteinte à Paris à l'âge de 64 ans.

Elle aurait eu 65 ans en avril. Née à Damas en 1958, fille d'un diplomate syrien chevronné qui était passé dans l'opposition, Bassma Kodmai avait passé la plus grande partie de sa vie en exil. Elle est décédée à Paris, des suites d'une longue maladie.

« Elle a combattu la maladie avec un courage et une détermination admirables. Bassma était une intellectuelle passionnée et une militante engagée en faveur de sa Syrie bien-aimée et de la région arabe en général, qu'elle aspirait à voir libre et prospère », a réagi sur Facebook Nadim Houry, le directeur de l'Arab Reform Initiative, que Bassma Kodmani avait fondé en 2005.

« J'étais toujours pessimiste et elle, toujours optimiste », a témoigné sur RFI Salam Kawakibi. Syrien lui aussi, il a travaillé avec Bassma Kodmani au sein de ce consortium d'instituts de recherche du monde arabe travaillant en partenariat avec des instituts européens et américains sur les questions de réforme et de transition démocratique dans le monde arabe. « Malgré les coups et la déception, elle a toujours gardé l'espoir, elle a toujours inventé des projets », rappelle-t-il encore.

À écouter aussi : Bassma Kodmani: « Assad n’est plus que l’ombre de lui-même »

(Et avec AFP)


Lire la suite sur RFI