Dans le bassin du Congo, la protection de la forêt face au jeu diplomatique

© Amaury Hauchard, AFP - AMAURY HAUCHARD

À l'initiative d'Emmanuel Macron, la sixième édition du One Planet Summit se penche à partir de mercredi sur le sort des forêts tropicales. À Libreville, au Gabon, délégations gouvernementales, scientifiques et ONG échangeront sur les efforts à mener dans les bassins forestiers du Congo, d’Amazonie et d’Asie du Sud-Est. Avec, au centre des débats, l'épineuse question du financement par les pays du Nord.

Près de 200 millions d'hectares de massif forestier, s'étalant sur six pays, et une biodiversité unique au monde. C'est au cœur de ce "poumon vert", à Libreville, qu'Emmanuel Macron présidera à partir de mercredi 1er mars, pour deux jours, le One Forest Summit. Chefs d'État, ONG, et scientifiques seront réunis dans la capitale du Gabon pour débattre de la meilleure façon de protéger cette immense forêt tropicale, mais aussi celles d'Amazonie et du sud-est asiatique.

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Depuis la COP21 et les Accords de Paris, qui visent à contenir le réchauffement planétaire sous la barre fatidique des 1,5 °C, tous les pays d’Afrique centrale ont cependant pris des engagements pour protéger leurs forêts.

En parallèle, le pays a ouvert pas moins de 13 parcs nationaux, couvrant 11 % de son territoire, et installé un centre de surveillance de la déforestation grâce à des satellites.


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