Basket féminin français : maternité, salaire... ce que contient l’accord historique pour les joueuses

Des joueues du championnat de France de basket prenant la pose pour des images promotionnelles faites par la LFB.
Des joueues du championnat de France de basket prenant la pose pour des images promotionnelles faites par la LFB.

SPORT - C’est une grande première pour le basket féminin professionnel français. Le championnat de France s’est en effet doté pour la première fois de son histoire d’une convention collective, qui instaure notamment la création d’un congé maternité.

L’entrée en vigueur depuis le 1er juillet de ce premier accord sectoriel du basket féminin, un peu plus de trois ans après celui du handball féminin et environ deux décennies après celui du basket masculin, a été annoncée samedi soir par la Ligue féminine de basket (LFB).

Il est le fruit de plusieurs années de négociations entre la LFB, l’Union des clubs de Ligue féminine de basket (UCLFB), le Syndicat national des basketteurs (SNB) et le Syndicat des coaches de basket (SCB).

Naming avec La Boulangère

Il instaure notamment des minima salariaux, un congé maternité qui garantira jusqu’à 12 mois de salaire en intégralité sur la période, garantit le maintien de salaire en cas de perte de licence et créé un nouveau statut de stagiaire.

Cet accord concerne les joueuses professionnelles, les jeunes joueuses en formation et les entraîneurs principaux et assistants des deux premières divisions féminines.

Par ailleurs, le championnat féminin français de basket, qui reprend le week-end prochain, va connaître un autre bouleversement cette saison avec la mise en place d’un contrat de naming, avec la marque La Boulangère. Il faudra désormais parler de la « La Boulangère Wonderligue », clin d’œil assumé au personnage de DC Comics Wonder Woman.

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