Basket: son arrivée à Monaco, le fiasco de la Team USA, Wembanyama... Kemba Walker se confie dans Stephen Time

Basket: son arrivée à Monaco, le fiasco de la Team USA, Wembanyama... Kemba Walker se confie dans Stephen Time

Bonjour Kemba, merci d'être avec nous. Comment allez-vous ?

Je vais bien je vais bien. Je ne me plains pas. Vraiment, tout va bien.

Donnez-nous de vos nouvelles. Quand allons-nous vous voir sur un terrain ?

Mon genou va bien, je me sens bien. Je continue de travailler pour être au niveau sur le terrain cette saison. Je ne sais pas quand encore quand je vais revenir, mais j’espère le plus rapidement possible.

Quand Mike James signe à Monaco il y a deux ans, c'est une signature qui fait beaucoup de bruit, et pas seulement en France. Quand on a appris que vous veniez en France, c'était exceptionnel. Quel a été le processus ?

Je voulais juste continuer ma carrière. Tu sais, j’aime jouer au basket, donc quand l’opportunité s’est présentée, je me suis dit que je ne pouvais pas la laisser passer. Être en NBA ou en Europe, l’important c’est d’être sur le parquet.

Pourquoi avoir choisi Monaco ?

Tout simplement pour l’intérêt qu’ils m’ont porté. J’ai eu la chance de parler au General Manager, on a eu de bons échanges, il m’a convaincu et la situation m’a paru excellente pour venir ici.

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A post shared by Viktorija Burakauskas (@toribur) on Jan 21, 2020 at 8:43am PST

Depuis quelques années, plusieurs joueurs NBA comprennent qu'il y a une vie en dehors de la NBA. Est-ce que le basket européen et l'Euroligue gagnent plus de respect dans le vestiaire de la NBA ?

Bien sûr qu’on a du respect. On sait que le basket est un sport mondial. Les joueurs NBA ont un énorme respect pour l’Europe et les joueurs européens. On adore regarder le basket international.

L'an dernier, Monaco a terminé troisième de l'Euroligue. Quels sont vos objectifs avec la Roca Team cette saison ?

C’est toujours le but d’être tout en haut. Je veux faire tout mon possible pour aider l’équipe à gagner. C’est vrai qu’ils sortent d’une saison exceptionnelle. Je suis là pour les aider, peu importe comment.

Lors de la Coupe du monde, la Team USA a terminé sans médaille...

Comme je l’ai dit, le basket s’est développé, toute la planète joue au basket et le niveau est de plus en plus fort. La Ligue est faite de grands joueurs de partout dans le monde. Vous savez, quand vous regardez vraiment la NBA, les joueurs dominants sont majoritairement européens. Il n’y a plus seulement la domination des Américains et de Team USA. Vous devez être préparés aujourd’hui. Et malheureusement, lors du dernier Mondial, Team USA n’était pas l’équipe la plus préparée. Ça arrive.

Par rapport à la Dream Team qui pourrait être construite pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, je ne sais pas si elle pourrait être vraiment construite, mais je suis certain qu’ils veulent avoir la crème de la crème. Apparemment, tout le monde veut voir Team USA perdre. Une chose est sûre, ceux qui viendront à Paris seront préparés et seront bien meilleurs. La plupart des gars qui étaient là cette année, c’était leur première expérience. Et le jeu est tellement différent en basket FIBA. C’est une autre façon de jouer. Beaucoup de joueurs de ces équipes sont les leaders de leur équipes NBA, mais parfois tu dois apprendre à changer ta manière de jouer en sélection. Mais c’est quelque chose que tu dois apprendre, qui prend du temps. Ils seront meilleurs et mieux préparé la prochaine fois.

En tant que joueur NBA, est-ce compliqué de s'adapter aux règles FIBA ?

Je ne dirai pas que c’est difficile, tu dois juste connaitre les règles. Ce n’est pas difficile, c’est surtout différent. Ça n’a rien à voir avec la NBA, et il y a forcément un temps d’adaption… Ça prend du temps.

Comment vous adaptez-vous à la vie française ? Avez-vous déjà goûté du bon fromage ? Avez-vous déjà mangé des escargots ?

Non non, je n’ai pas essayé encore (rires).

Vous avez déjà bu du vin rouge ?

Oui, c’est vrai, c’est vraiment l’un des meilleurs au monde… (rires).

Que pensez-vous de Victor Wembanyama ? Que peut-il produire sur sa saison de rookie ?

Oui, je suis un grand fan de Victor. J’ai l’impression que le gamin est spécial, déjà très mature. Je n’ai pas encore eu la chance de le rencontrer. Mais je l’ai vu joué et j’ai vu des highlights de ces actions. Il va avoir une grande carrière NBA. Il va clairement aider les Spurs à retrouver leur statut d’antan, ça va leur prendre un peu de temps peut-être, mais il est encore très jeune. Il va devenir un joueur incroyable.

Quels conseils pourriez-vous lui donner ?

La seule chose que je pourrai lui dire c’est de rester dans sa bulle. Les gens vont parler, surtout quand ça n’ira pas dans son sens. Il ne faut pas prêter attention à ça. Il doit continuer à travailler son physique, son mental. S’il se laisse perturber, ça peut devenir compliqué. Il doit rester concentré. Il est dans une grande organisation, avec peut-être le plus grand coach, coach Greg Popovich, il va être incroyable.

Est-ce que tu as déjà eu la chance de jouer en un contre un avec Michael Jordan ?

Non, je n’ai jamais eu la chance de le jouer en un contre un (rires). Je ne crois pas qu’il ait eu peur (rires).

Pouvez-vous nommer tous les joueurs français avec qui vous avez joué ?

Oui je peux. Nicolas Batum, Tony Parker, Franck Ntilikina, Evan Fournier, Vincent Poirier, Boris Diaw.

Article original publié sur RMC Sport