Barnier veut un gouvernement d’ouverture, Starliner, Brésil : les informations de la nuit
Michel Barnier dit vouloir former un gouvernement d’ouverture. Le nouveau Premier ministre français, que Politico Europe qualifie de “résolument conservateur”, a dit, lors d’une interview vendredi 6 septembre au 20 heures de TF1, que son gouvernement ne serait “pas uniquement un gouvernement de droite” et qu’il compterait probablement des ministres sortants issus du camp Macron, et na pas exclu d’avoir des ministres de gauche. Le site d’information retient aussi qu’au lendemain de son arrivée à Matignon, le chef du gouvernement a promis que “l’équité budgétaire” contribuerait à maintenir la dette sous contrôle. “Si certains électeurs de gauche pourraient être satisfaits de sa promesse de ‘justice fiscale’, Barnier [a également cherché à séduire ceux qui se trouvent de l’autre côté de l’échiquier politique] en promettant une politique migratoire plus stricte”, remarque le média.
Le Starliner en route vers la Terre sans équipage. Le Starliner est “enfin” sur le chemin du “retour à la maison”, mais les deux astronautes de la NASA qui ont voyagé à bord de la capsule de Boeing vers la Station spatiale internationale (ISS) “ne le sont pas”, constate le New York Times. L’appareil a quitté l’ISS vendredi pour un retour sur Terre sans Suni Williams et Butch Wilmore, qu’il avait emmenés à l’aller. Ceux-ci sont restés à bord de l’ISS, pour cause d’inquiétudes sur la sûreté du Starliner. Car, explique le journal, “une panne catastrophique [de son] système de propulsion pendant le voyage de retour pourrait laisser le vaisseau spatial bloqué en orbite ou le faire brûler pendant la rentrée dans l’atmosphère.”
Brésil : Lula limoge un ministre accusé de harcèlement sexuel. Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a limogé vendredi son ministre des Droits humains, Silvio Almeida, accusé de harcèlement sexuel par plusieurs femmes, dont une autre ministre. Lula “a admis que les allégations de harcèlement sexuel contre le ministre sont difficiles à prouver, mais a ajouté qu’elles auraient rendu sa situation intenable”, relate Folha de São Paulo. “D’autant plus que l’une des femmes qui l’a dénoncé est la ministre de l’Égalité raciale, Anielle Franco.” Le président brésilien n’a pas encore désigné de remplaçant, précise le journal.