Yahoo Actualités Barnier à l’Assemblée nationale : les députés LFI brandissent leur carte d’électeur devant le Premier ministre
Depuis plusieurs semaines, les députés de La France insoumise accusent Emmanuel Macron d’avoir « volé » le résultat des législatives.
POLITIQUE - Carton rouge mais couleur blanc. Les députés de La France insoumise n’ont pas attendu longtemps, ce mardi 1er octobre, pour se distinguer pendant la déclaration de politique générale du nouveau Premier ministre. Michel Barnier s’exprimait depuis trois minutes à la tribune quand les élus mélenchonistes ont brandi leur carte d’électeur en sa direction.
Le message est limpide. Par ce geste, les députés du groupe présidé par Mathilde Panot rappellent effectivement leur colère : pour la gauche (pas seulement LFI), le résultat des dernières élections législatives a été « volé » par le président de la République et son camp. Et le grand oral de Michel Barnier, ancien ministre venu de la droite, est l’illustration de ce « hold-up. »
« Vous avez perdu les élections », a notamment rappelé le député LFI Louis Boyard, quelques secondes après le début de ce discours, à l’unisson de ses collègues, remontés et remuants. Les huissiers de l’Assemblée nationale ont ensuite demandé aux élus de ranger leurs cartes.
🔴 ⚡️ Alors que le Premier ministre entame sa déclaration de politique générale, les députés LFI viennent de brandir des cartes d'électeur dans l'hémicycle, les huissiers passent pour les retirer. pic.twitter.com/IBtjpvgpCC
— franceinfo (@franceinfo) October 1, 2024
Pas de quoi apaiser l’atmosphère malgré tout. Les algarades (venues de la gauche) ont rythmé la déclaration du Premier ministre pendant de longues minutes. Comme un avant-goût des discours à attendre ce mardi ?
Après le chef du gouvernement, les différents présidents de groupe vont prendre la parole pour lui répondre. L’occasion notamment pour les chefs de file socialistes, insoumis, écologistes et communistes de dire leur malaise, ou leur colère, trois mois après les élections législatives anticipées. Pour cause : selon eux, c’est Lucie Castets, la candidate désignée par un NFP sorti en tête des urnes, qui aurait dû prendre place à la tribune et dérouler sa feuille de route.
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