Bardella taclé par Copé sur son livre : « il a 14 ans et demi et il écrit ses mémoires »
POLITIQUE - « On est chez les fous ». Le maire de Meaux Jean-François Copé (Seine-et-Marne) ironise sur la prochaine sortie (en grande pompe) du livre de Jordan Bardella, « qui a 14 ans et demi et qui écrit ses mémoires ». Le président du Rassemblement national publie chez Fayard « Ce que je cherche », le 9 novembre prochain.
Avant Jordan Bardella, ces autres campagnes de pub qui ont été refusées dans les gares
Invité de Cnews ce mercredi 30 octobre, l’ancien président de l’UMP a distribué les coups. Contre la gauche, qui a voté « 50 milliards de hausses d’impôt. » Le Rassemblement national, qui « fait une proposition de loi pour revenir sur la réforme des retraites. Ça coûte 20 milliards d’euros, pour de la démagogie pure ». Ou Jordan Bardella, « qui est en promo pour son livre parce qu’il a 14 ans et demi et il écrit ses mémoires. »
« Je suis très ancien monde. Je vois tous ces gens qui nous ont dit ’laissez-nous la France, on va se débrouiller entre génies’, on n’est pas déçus », a encore pesté Jean-François Copé, ancien ministre du Budget sous Jacques Chirac. Une tirade qui n’est pas passée inaperçue du côté du Rassemblement national, où les réactions courroucées sont nombreuses.
« Jean-François Copé est l’incarnation même de la détestation de la politique. Il a tout raté et vient la ramener ! Bref, bientôt la retraite ! », écrit ainsi le député RN du Nord Alexandre Dufosset sur les réseaux sociaux, en apportant son « soutien » à Jordan Bardella. Son collègue Aymeric Durox, sénateur de Seine-et-Marne moque, sur le même ton, un élu qui « a fait 0,3 % à la primaire de son propre parti et qui est toujours invité dans les médias pour déverser son fiel. »
Dixit celui qui a fait 0,3% à la primaire de son propre parti et qui est toujours invité dans les médias pour déverser son fiel. https://t.co/ffsjbl244s
— Aymeric Durox (@AymericDurox) October 30, 2024
Le livre du président du Rassemblement national suscite commentaires et polémiques avant même sa sortie. Lundi, la régie publicitaire Mediatransports qui gère les panneaux publicitaires de la SNCF a indiqué qu’elle refusait d’en faire la publicité, au nom du « principe de neutralité ». La couverture du livre, qui mêle éléments autobiographiques et réflexions politiques, aurait théoriquement dû s’afficher sur près de 500 points dans plusieurs gares de France.
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