Bardella taclé par Copé sur son livre : « il a 14 ans et demi et il écrit ses mémoires »

Copé tacle Bardella, « qui a 14 ans et demi et qui écrit ses mémoires » (ici en juin 2022)
THOMAS COEX / AFP Copé tacle Bardella, « qui a 14 ans et demi et qui écrit ses mémoires » (ici en juin 2022)

POLITIQUE - « On est chez les fous ». Le maire de Meaux Jean-François Copé (Seine-et-Marne) ironise sur la prochaine sortie (en grande pompe) du livre de Jordan Bardella, « qui a 14 ans et demi et qui écrit ses mémoires ». Le président du Rassemblement national publie chez Fayard « Ce que je cherche », le 9 novembre prochain.

Avant Jordan Bardella, ces autres campagnes de pub qui ont été refusées dans les gares

Invité de Cnews ce mercredi 30 octobre, l’ancien président de l’UMP a distribué les coups. Contre la gauche, qui a voté « 50 milliards de hausses d’impôt. » Le Rassemblement national, qui « fait une proposition de loi pour revenir sur la réforme des retraites. Ça coûte 20 milliards d’euros, pour de la démagogie pure ». Ou Jordan Bardella, « qui est en promo pour son livre parce qu’il a 14 ans et demi et il écrit ses mémoires. »

« Je suis très ancien monde. Je vois tous ces gens qui nous ont dit ’laissez-nous la France, on va se débrouiller entre génies’, on n’est pas déçus », a encore pesté Jean-François Copé, ancien ministre du Budget sous Jacques Chirac. Une tirade qui n’est pas passée inaperçue du côté du Rassemblement national, où les réactions courroucées sont nombreuses.

« Jean-François Copé est l’incarnation même de la détestation de la politique. Il a tout raté et vient la ramener ! Bref, bientôt la retraite ! », écrit ainsi le député RN du Nord Alexandre Dufosset sur les réseaux sociaux, en apportant son « soutien » à Jordan Bardella. Son collègue Aymeric Durox, sénateur de Seine-et-Marne moque, sur le même ton, un élu qui « a fait 0,3 % à la primaire de son propre parti et qui est toujours invité dans les médias pour déverser son fiel. »

Le livre du président du Rassemblement national suscite commentaires et polémiques avant même sa sortie. Lundi, la régie publicitaire Mediatransports qui gère les panneaux publicitaires de la SNCF a indiqué qu’elle refusait d’en faire la publicité, au nom du « principe de neutralité ». La couverture du livre, qui mêle éléments autobiographiques et réflexions politiques, aurait théoriquement dû s’afficher sur près de 500 points dans plusieurs gares de France.

PUBLICITÉ

À voir également sur Le HuffPost :

Budget : l’amendement abrogeant la réforme des retraites rejeté par le bloc central et le RN

Sur le budget, le RN adresse un « carton rouge » à Barnier et le menace de censure