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Barclays dément envisager d'autres suppressions de postes

LONDRES (Reuters) - Barclays n'a pas fixé de nouveaux objectifs de réductions d'effectifs au-delà des 19.000 départs annoncés en mai 2014, ont dit lundi des sources au fait du dossier en démentant ainsi des informations de la presse britannique.

The Times affirme que la banque britannique prévoit de supprimer plus de 30.000 postes dans les deux ans après s'être séparé ce mois-ci de son directeur général Antony Jenkins.

Cette cure d'amaigrissement, qui ramènerait les effectifs mondiaux à moins de 100.000 personnes d'ici la fin 2017, est considérée comme le seul moyen de redresser les performances de Barclays et son cours de Bourse, selon des sources haut placées citées par le quotidien londfonien.

Antony Jenkins avait annoncé l'an dernier qu'il y aurait 19.000 suppressions de postes sur une durée de trois ans, dont 7.000 à la division de banque d'investissement.

Ces annonces n'avaient pas suffi à redresser le cours de Bourse de Barclays, toujours à la traîne de la concurrence, et le directeur général a été remercié le 8 juillet après trois années à la tête du groupe.

Barclays emploie actuellement 132.000 collaborateurs.

Les sources n'ont pas exclu d'autres départs à plus long terme, avec notamment l'automatisation de certaines fonctions dans la banque de détail.

L'action Barclays, inchangée dans la matinée à la Bourse de Londres, se paie 0,8 fois la valeur des actifs de la banque, soit moins que les autres banques au Royaume-Uni et en Europe.

HSBC a annoncé le mois dernier 50.000 suppressions de postes et d'autres grandes banques comme RBS, UBS ou Deutsche Bank taillent aussi dans leurs effectifs pour renforcer leur rentabilité.

(Matt Scuffham, avec Rishika Sadam à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)