Barbara Bush, la fille du président républicain George W. Bush, fait campagne pour Kamala Harris
Par le passé, elle s’était déjà déclarée en faveur du droit à l’avortement, un thème central de la campagne de la candidate démocrate contre son rival républicain.
ÉTATS-UNIS - C’est un soutien de poids qui doit ravir le camp démocrate. Barbara Bush, une des filles de l’ancien président républicain George W. Bush, dit être derrière Kamala Harris dans la course ultra-serrée à la Maison Blanche contre Donald Trump.
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À une semaine du scrutin du 5 novembre, elle a mené campagne pendant le week-end pour la candidate démocrate, faisant du porte-à-porte en Pennsylvanie, une casquette blanche sur la tête avec l’inscription « Kamala » en lettres bleues dessus.
Barbara Bush, la fille de W, fait campagne pour Harris en Pennsylvanie.
Son père n’a pas dit ce qu’il va voter (mais on devine que ce n’est pas Trump).
Sa grand-mère, l’autre Barbara Bush, disait en 2016 « Je ne sais pas comment les femmes peuvent voter pour Donald Trump » pic.twitter.com/r8k2ZN4S1O— Philippe Corbé (@PhilippeCorbe) October 29, 2024
« C’était exaltant de retrouver des amis et rencontrer des électeurs avec l’équipe de campagne », a déclaré Barbara Bush, 42 ans, au magazine People ce mardi 29 octobre. « J’espère qu’ils feront avancer notre pays et protégeront les droits des femmes. »
Elle se définit comme indépendante
Barbara Bush, qui se définit comme indépendante, vient d’une célébrissime famille politique républicaine : elle est la fille de l’ancien hôte de la Maison Blanche George W. Bush (2001-2009) et l’arrière-petite-fille de George H. W. Bush, qui fut lui aussi président des États-Unis (1989-1993).
Son père, qui a pris ses distances avec la politique depuis la fin de ses mandats, n’a soutenu aucun des deux candidats. Mais Kamala Harris a pu compter sur le soutien de l’ancien vice-président de George W. Bush, Dick Cheney, et de sa fille, la républicaine Liz Cheney, qui a accompagné la candidate démocrate en meeting.
Par le passé, Barbara Bush s’était déjà déclarée en faveur du droit à l’avortement, un thème central de la campagne de Kamala Harris contre son rival républicain.
Pendant son mandat, Donald Trump avait nommé trois juges conservateurs à la Cour Suprême qui a cassé en 2022 le droit fédéral à l’avortement, permettant à plusieurs États de le restreindre voire l’interdire.
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