Quand Barack Obama rappe sur "Lose Yourself" d'Eminem pour soutenir Kamala Harris
À moins de deux semaines de l'élection présidentielle américaine du 5 novembre prochain, Donald Trump et Kamala Harris musclent les derniers jours de leurs campagnes respectives. Et pour le camp démocrate, c'est l'ancien président Barack Obama qui est monté une nouvelle fois au pupitre lors d'un meeting organisé ce mardi 22 octobre dans le Michigan.
Avant cette prise de parole, l'ancien locataire de la Maison Blanche de 2008 à 2016 a été introduit sur scène par le rappeur Eminem, dernière star en date à officiellement soutenir Kamala Harris. L'artiste est originaire de cet État, qui s'annonce décisif dans la course à la présidence.
C'est là que Barack Obama, devant un public déjà conquis, a scandé le début du premier couplet de la chanson Lose Yourself, l'un des titres les plus connus du rappeur sorti en 2002. "Mom's spaghetti, he's nervous, but on the surface, he looks calm and ready, To drop bombs, but he keeps on forgetting", a-t-il lancé.
"Vous le savez, j'ai fait beaucoup de rassemblements politiques et je ne suis généralement pas nerveux. Mais je le suis de passer après Eminem. Je pensais qu’Eminem allait se produire, j’allais sortir", a-t-il déclaré juste avant avec humour.
Ce n'est pas la première fois que Barack Obama déclare sa flamme à Eminem. Dans l’ouvrage A Promised Land, ce dernier l'a assuré, la musique lui a permis de se focaliser sur sa première campagne présidentielle. "Deux titres en particulier: My 1st Song de Jay-Z et Lose Yourself d’Eminem", a-t-il expliqué, dans un passage repris par le média Booska-P.
D'un point de vue plus politique, l'ancien président a imploré son public: "ne huez pas, votez!", a-t-il dit lorsque ses attaques enflammées contre Donald Trump ont fait réagir la foule.
Le Michigan est l'un des swing States particulièrement convoités par les candidats car ils peuvent basculer d'une élection à une autre. Comme en 2016 et en 2020, quelques dizaines de milliers de voix de ces Etats devraient permettre de départager l'ancienne procureure du milliardaire.