Barack Obama en mission pour convaincre les électeurs noirs de voter pour Kamala Harris

C’est son premier déplacement de campagne pour Kamala Harris depuis la convention nationale démocrate du mois d’août, à Chicago, souligne The Washington Post. Et si l’ancien président Barack Obama reprend du service pour soutenir la candidate démocrate, il n’a pas été envoyé n’importe où.

C’est en effet à Pittsburgh, dans l’état clé de Pennsylvanie, que Barack Obama s’est rendu, ce 10 octobre, pour délivrer un message sur mesure aux électeurs noirs encore indécis.

Et il n’a pas hésité à leur faire la leçon et à “leur reprocher leur hésitation à mettre leur bulletin dans l’urne en faveur de la candidate, suggérant que le sexisme pourrait en être la cause”, explique le quotidien de la capitale fédérale. Admonestant spécifiquement les hommes, il a déclaré :

“Vous vous trouvez toutes sortes de raisons et d’excuses, et cela me pose un problème. Parce que cela me fait penser – et je m’adresse directement aux hommes – que vous n’êtes pas à l’aise à l’idée d’avoir une femme comme présidente, et que vous cherchez d’autres solutions et d’autres raisons pour cela.”

Immense popularité

Comme le souligne de son côté le quotidien USA Today, les démocrates nourrissent de forts espoirs dans le fait que Barack Obama opère son grand retour dans la campagne électorale à moins d’un mois du scrutin, et ce “en raison de son immense popularité, qui, selon les alliés de Kamala Harris, est nécessaire pour réveiller la base et persuader les derniers électeurs indécis, dont le nombre diminue, mais dont l’importance reste absolument cruciale”, de se déplacer aux urnes.

Même son de cloche dans The New York Times, qui souligne que l’ancien locataire de la Maison-Blanche reste “adulé par les démocrates, ce qui fait de lui un porte-voix naturel” pour la candidate Kamala Harris sur le chemin vers la Maison-Blanche. “Plus de 90 % des démocrates et de nombreux électeurs indépendants le considèrent favorablement, selon un sondage réalisé en août par The Economist et YouGov, soit bien plus que toute autre figure démocrate, dont Joe Biden, Bill Clinton ou Hillary Clinton.

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