Bannissement. C’est la “big tech” qui a destitué Trump en premier

En privant Donald Trump de ses plateformes préférées, des entreprises privées comme Facebook, Snapchat, Twitter et consorts ont devancé les élus du Congrès et mis le locataire de la Maison-Blanche hors d’état de nuire, constate The Atlantic.

Quelques jours après les émeutes du Capitole du 6 janvier, il semble peu probable que le président des États-Unis, Donald Trump, soit démis de ses fonctions d’ici à la fin de son mandat, le 20 janvier, ou que le Sénat se prononce sur sa destitution [à temps].

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Mais Trump est confronté à un châtiment plus curieux, absolu et emblématique du XXIe siècle : c’est le secteur privé qui a décidé de l’écarter.

Censuré sur Internet

Plusieurs grandes entreprises, dont des géants d’Internet, ont bel et bien fait taire, censuré et banni de leurs plateformes le président ainsi que ses fidèles engagés dans la contestation de la victoire démocrate aux élections.

Facebook, Snapchat et Twitter ont suspendu les comptes de Trump. Apple, Google et Amazon ne souhaitent plus héberger l’application Parler, ce petit réseau social populaire auprès des sympathisants de Trump.

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L’Association des golfeurs professionnels (PGA of America) a coupé les ponts avec le golf dont Trump est propriétaire dans le New Jersey. La plateforme de paiement Stripe refuse désormais de traiter les transactions réalisées sur le site Internet de la campagne de Trump.

Rattrapé par la justice du secteur privé

Le réseau social Reddit a interdit le canal de discussion r/DonaldTrump, la plateforme Twitch a désactivé une chaîne de streaming associée à lui, le

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