Yahoo Actualités Banksy veut redonner le moral aux Britanniques avec ses œuvres d’animaux disséminées dans Londres
ART - Il ne fallait peut-être pas y voir une signification très poussée. Ce samedi 10 août, Banksy a révélé une nouvelle œuvre d’animal créée au pochoir dans Londres, confirmant qu’il en était l’auteur par un post sur Instagram, comme à son habitude. Il s’agit cette fois d’un chat qui s’étire, peint sur un ancien panneau publicitaire à Cricklewood, dans le nord-ouest de la capitale britannique. Avant ce chat, le célèbre artiste de rue avait déjà dévoilé 5 autres dessins en cinq jours, poussant les internautes à spéculer sur la signification de ce travail artistique. Si les théories les plus poussées sont nombreuses, la réponse est en fait plus simple.
D’après The Guardian, qui a interviewé un porte-parole de Banksy, dont le nom n’a jamais été confirmé publiquement, les habitants de Londres doivent garder l’œil ouvert dans les jours à venir car ce rébus géant ne serait pas terminé. « Une septième image pourrait bientôt apparaître dans un autre lieu surprenant », indique le journal.
Depuis lundi, d’étranges animaux sont apparus dans toute la ville et leur paternité a été revendiquée par Banksy lui-même : un bouquetin perché sur un mur à Kew Bridge, des têtes d’éléphants dans le quartier de Chelsea, trois singes se balançant sur un pont à Brick Lane, un loup hurlant à la pleine lune à Peckam, dans le sud de Londres — qui a d’ailleurs été volé une heure plus tard — et des pélicans chassant des poissons sur la façade d’un commerce de fish & chips sur Pretoria Avenue.
Égayer le public pendant une période sombre
Toutes ces œuvres auraient en fait pour seul but d’apporter un peu de joie aux Britanniques, dans une période dominée par une actualité morose et violente, alors que des émeutes racistes et islamophobes continuent d’enflammer le pays. Selon le Pest Control Office, qui représente Banksy, ce dernier a souhaité que ses œuvres « remontent le moral et apportent aux gens un moment d’amusement, tout en soulignant la capacité humaine à jouer de manière créative, plutôt qu’à la destruction et à la négativité », relaye The Guardian.
Les fans de l’artiste avaient émis des théories sur les nouveaux graffitis liées à la défense de la cause palestinienne, à la dénonciation de l’impact environnemental des activités humaines, ou même à Simone Biles. Le Pest Control Office a semblé confirmer que la plupart de ces théories étaient allées trop loin. Vous pouvez donc admirer les œuvres du street artist l’esprit tranquille.
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