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Bande de Gaza: Sept Palestiniens tués dans la destruction d'un tunnel

Les membres de la famille de l'un des morts. La destruction par l'armée israélienne d'un tunnel clandestin en construction en bordure de la bande de Gaza a coûté la vie lundi à sept Palestiniens. /Photo prise le 30 octobre 2017/REUTERS/Mohammed Salem

GAZA/JERUSALEM (Reuters) - La destruction par l'armée israélienne d'un tunnel clandestin en construction en bordure de la bande de Gaza a coûté la vie lundi à sept Palestiniens.

Le Hamas a dénoncé une "futile tentative de sabotage" de l'accord de réconciliation signé le 12 octobre au Caire avec le Fatah de Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, mais le mouvement ne semble pas vouloir jouer la surenchère, une position partagée par Tsahal.

"Les Forces de défense israéliennes n'ont pas l'intention de chercher l'escalade, mais sont prêtes à faire face à toute une gamme d'éventualités", a déclaré un porte-parole militaire, soulignant le fait que la destruction du tunnel avait eu lieu côté israélien des limites administratives de la bande de la bande de Gaza, à la hauteur de Khan Younès.

Parmi les victimes figure le chef de l'aile militaire du Djihad islamique dans l'enclave, a-t-on appris de source proche du mouvement. La branche armée du Hamas indique de son côté que deux de ses hommes ont été tués en tentant de secourir les membres du Djihad qui creusaient le tunnel et promet de "venger le sang des martyrs". Outre les sept tués, les services médicaux de Gaza font état de neuf blessés.

Lors d'une intervention devant des élus du Likoud, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a quant à lui expliqué sans plus de détails que le tunnel avait été découvert à l'aide d'une "technologie révolutionnaire".

Son gouvernement a entrepris la construction d'un mur de 60 km équipé de capteurs souterrains en bordure de la bande de Gaza. Le projet, qui représente un investissement de 1,1 milliard de dollars, doit être achevé à la mi-2019.

(Nidal al-Mughrabi et Dan Williams, Jean-Philippe Lefief pour le service français)