Les autorités du territoire ont annoncé la mort de douze personnes, dont trois chefs du Jihad islamique, à la suite de frappes de l’armée israélienne.

Des frappes aériennes israéliennes visant la bande de Gaza ont tué 12 personnes mardi 9 mai avant l'aube, parmi lesquelles trois chefs du Jihad islamique mais aussi des enfants, ont indiqué les autorités locales. De son côté, l'armée israélienne a annoncé avoir mené des opérations ciblées contre trois commandants des Brigades Al-Qods, la branche armée de ce mouvement islamiste palestinien qu'Israël considère comme « terroriste ».

Le Jihad islamique a confirmé dans un communiqué la mort de trois responsables des Brigades Al-Qods, qu'il a identifiés comme Jihad Ghannam, secrétaire du conseil militaire des Brigades Al-Qods, Khalil al-Bahtini, membre du même conseil et commandant des Brigades pour le nord de la bande de Gaza, et Tareq Ezzedine, « un des chefs de l'action militaire » du mouvement en Cisjordanie occupée, qu'il coordonnait à partir de la bande de Gaza.

« Le sang des martyrs augmentera [la] détermination »

Les frappes aériennes israéliennes sur Gaza ont fait douze morts, parmi lesquels « des enfants », et 20 blessés, selon le ministère de la Santé de ce territoire sous le contrôle du mouvement islamiste palestinien Hamas. Les opérations d'évacuation par les secours se poursuivent dans les zones touchées par les frappes, ajoute le ministère dans un communiqué publié vers 5 h 30 (2 h 30 GMT).

« Nous pleurons les dirigeants et leurs femmes et un certain nombre de leurs fils qui ont été tués dans un lâche crime sioniste », écrit le Jihad islamique dans so [...] Lire la suite

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