« Bambi, l’histoire d’une vie dans les bois » critiqué par une asso de défense des animaux, son producteur se défend
CINÉMA - Bambi maltraité ? Ce dimanche 22 septembre, l’équipe de l’adaptation française en prises de vues réelles de l’histoire du petit faon a réagi dans les colonnes du Parisien aux accusations d’une association de défense des animaux. Celle-ci reproche au film avec Mylène Farmer d’avoir négligé le bien-être des animaux utilisés sur le tournage.
Avec «Dumbo», Tim Burton nous raconte son engagement contre la captivité animale
« Je trouve ça un peu exagéré. J’ai l’impression qu’on est du même bord pour ce qui est protection animale », a ainsi rétorqué le producteur Jean-Pierre Bailly, selon qui « on ne peut pas faire ces films-là si on n’aime pas les animaux ».
Connu pour être entre autres derrière Marche avec les loups, le producteur poursuit : « Il y a des précautions supplémentaires lorsqu’on travaille avec des animaux. Un an avant de démarrer le tournage, nous avons préparé le film avec des animalières. Puis, nous avons tourné seize semaines, soit le double d’un film normal. Ce sont les animaux qui ont guidé le tournage. Ce qui comptait, c’est le bien-être animal. »
Comme le détaille cet article du Parisien, le film Bambi, qui doit arriver sur nos écrans le 16 octobre, est dans le viseur de l’association PAZ (Projet Animaux Zoopolis). Dans une pétition publiée sur le site Mesopinions.com, elle appelle à la déprogrammation du long-métrage de Michel Fessler du Festival du film de Montreuil au motif que le film a fait appel à des dresseurs d’animaux sauvages.
D’après Amandine Sanvisens, la cofondatrice de l’association, le film - qu’elle n’a pas encore vu - serait aussi aux antipodes des valeurs de Felix Salten, auteur du roman qui a inspiré le dessin animé culte de Disney.
Quatre biberons par jour
Bambi, L’histoire d’une vie dans les bois n’est pas une production du géant du divertissement, qui produira à son tour en 2026 sa propre version en live action avec des images de synthèse. Le film de Michel Fessler est l’œuvre de deux sociétés de production françaises (MC4 et Gebeka Films) et suit la vie du célèbre faon, de sa naissance jusqu’au moment où il devient père. Le tout, avec de vrais animaux et raconté par la chanteuse Mylène Farmer.
Son producteur insiste sur les conditions de tournage. « Les animaux n’avaient jamais peur. On n’a eu aucun incident, personne n’a été maltraité. J’ai pu constater l’éthique des animalières », assure-t-il. Avant de détailler : « Les faons avaient le droit à quatre biberons par jour, jamais à cinq. Et si le tournage du jour n’était pas terminé, tant pis. »
De son côté, la municipalité de Montreuil, où doit se tenir la fameuse avant-première ce dimanche 29 septembre, dit ne pas vouloir prendre de position publique sur le sujet, mais sera bien représentée au Méliès, premier cinéma public de France, pour assister au débat qui suivra la projection en avant-première du film.
À voir également sur Le HuffPost :
En Italie, le « puppy yoga » interdit pour le bien-être et la santé des chiots