#BalanceTonYoutubeur : soupçons en chaîne

Après les tweets d'alerte de Squeezie accusant certains youtubeurs d'abuser de leur notoriété pour obtenir des relations sexuelles avec de jeunes fans, la relation entre les vidéastes de plus en plus accessibles et leurs abonné(e)s est mise en question.

Y a-t-il un Weinstein parmi les Youtubeurs ? Les soupçons se sont alourdis depuis que, le 6 août, Lucas Hauchard alias Squeezie, un des vidéastes les plus populaires en France, a soulevé un lièvre sur Twitter. Du haut de ses 22 ans, 11 millions d’abonnés sur sa chaîne YouTube et 5 millions sur Twitter, il a averti : «Les youtubeurs (y compris ceux qui crient sur tous les toits qu’ils sont féministes) qui profitent de la vulnérabilité psychologique de jeunes abonnées pour obtenir des rapports sexuels, on vous voit. La vérité finit toujours par éclater.»

Les YouTubers (y compris ceux qui crient sur tous les toits qu’ils sont féministes) qui profitent de la vulnérabilité psychologique de jeunes abonnées pour obtenir des rapports sexuels on vous voit 👀
La vérité finit toujours par éclater 🧠

— Squeezie (@xSqueeZie) 6 août 2018

Aussitôt tweeté, aussitôt repris. Le message d’alerte de Squeezie a donné lieu au hashtag #BalanceTonYoutubeur, inspiré de #MeToo et #BalanceTonPorc. Si ses posts suscitent généralement quelques milliers de réponses tout au plus sur les réseaux sociaux, sa dernière dénonciation, pourtant livrée sans citer de nom de présumés agresseurs, a généré plus de 4 600 réponses, près de 50 000 retweets et 121 000 mentions «j’aime». Un emballement, dont, dix jours plus tard, rien n’est réellement sorti : des youtubeurs mis en cause notamment par une enquête publiée par le Parisien ont nié les accusations portées contre eux.

«Trolls»

Si le coup de semonce de Squeezie «a le mérite d’avoir posé la discussion» sur l’abus des abonnées mineures, selon le journaliste spécialiste des réseaux sociaux Vincent Manilève, il a également «ouvert la porte à toutes les tentatives de trolls et de faux témoignages», (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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