Le chiffre d'affaires de Staples recule encore

Le chiffre d'affaires trimestriel de Staples a reculé de 3,7% en raison d'un dollar fort et d'une demande faible d'ordinateurs et accessoires connexes. Le spécialiste des fournitures de bureau a annoncé en février l'acquisition d'Office Depot pour 6,3 milliards de dollars. /Photo prise le 4 février 2015/REUTERS/Jim Young

(Reuters) - Staples a fait état vendredi d'une baisse de 3,7% de son chiffre d'affaires trimestriel en raison notamment de la vigueur du dollar et d'une faible demande pour les ordinateurs et accessoires informatiques.

Le chiffre d'affaires de Staples au quatrième trimestre de son exercice décalé est ressorti à 5,66 milliards de dollars (5,16 milliards d'euros) contre 5,87 milliards un an plus tôt, reculant ainsi pour le huitième trimestre d'affilée.

Les analystes escomptaient en moyenne un chiffre d'affaires à 5,76 milliards de dollars, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Le spécialiste des fournitures de bureau a annoncé une perte nette part du groupe de 260,4 millions de dollars, soit 41 cents par action, contre un bénéfice de 212,4 millions (33 cents) un an auparavant.

La perte sous revue tient compte d'une charge avant impôt de 410 millions de dollars liée à la dépréciation de la survaleur de ses opérations internationales.

Hors exceptionnels, Staples a dégagé un bénéfice de 31 cents par action, soit un cent de plus que le consensus, ce qui pourrait expliquer pourquoi le titre prenait 1% en avant-Bourse, à 16,68 dollars.

La société a annoncé en outre une prévision de bénéfice ajusté de 16-18 cents par action pour le trimestre en cours s'achevant en avril.

Cette prévision, conforme aux attentes des analystes qui escomptaient 17 cents par action, ne prend pas en compte les frais relatifs à l'acquisition d'Office Depot.

En se fondant sur le cours de fermeture de jeudi, l'action Staples a perdu 13% depuis que l'entreprise a annoncé en février dernier le rachat de son concurrent pour 6,3 milliards de dollars.

La transaction, qui devrait obtenir l'aval de l'autorité américaine de la concurrence, donnera naissance à un géant des fournitures de bureau capable de rivaliser avec les distributeurs comme Wal-Mart ou les sites de vente en ligne comme Amazon.

(Sruthi Ramakrishnan et Yashaswini Swamynathan à Bangalore; Wilfrid Exbrayat et Patrick Vignal pour le service français)