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Baisse de 11% du bénéfice de Goldman Sachs au 1er trimestre

Goldman Sachs publie jeudi une baisse de 11% de son bénéfice au premier trimestre, imputable en particulier à une diminution de son revenu tiré du trading de taux fixe. /Photo REUTERS/Brendan McDermid

par Lauren Tara LaCapra et Tanya Agrawal

(Reuters) - Goldman Sachs a annoncé jeudi une baisse de 11% de son bénéfice au premier trimestre, imputable en particulier à une diminution de son revenu tiré du trading de taux fixe.

La banque d'investissement a fait état d'un bénéfice de 1,95 milliard de dollars, soit 4,02 dollars par action, contre 2,19 milliards (4,29 dollars) un an auparavant. Le consensus Thomson Reuters I/B/E/S donnait un BPA de 3,45 dollars, inférieur au BPA publié, ce qui explique que l'action gagne 1,7% en avant-Bourse.

Cette baisse du revenu du trading obligataire a également été observée chez les concurrentes de Goldman Sachs mais cette dernière y est plus sensible car moins diversifiée.

Le revenu tiré du trading obligataire, des changes et des matières premières s'est lui aussi contracté de 11%, à 2,85 milliards de dollars.

"Le segment banque d'investissement et gestion des investissements a produit des résultats solides, alors que le sentiment du marché a changé tout au long du trimestre, entravant l'activité de la clientèle en divers segments de notre franchise", note le PDG Lloyd Blankfein dans un communiqué.

Goldman génère l'essentiel de ses revenus du trading et de l'investissement dans les marchés de capitaux. Cela la distingue de ses homologues JPMorgan Chase, Citigroup et Bank of America, qui ont un important segment de crédit à la consommation, et de Morgan Stanley, présente aussi dans la gestion de fortune.

La banque gère des valeurs mobilières pour le compte de sa clientèle, place actions et obligations, conseille en fusion et gère des actifs pour le compte d'institutionnels et de particuliers aisés.

Elle a enfin un segment banque d'affaires qui fait des placements et prêts avec son propre argent.

(Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Benoît van Overstraeten)