Baiser forcé de Luis Rubiales : l’Espagne tout entière s’indigne

REUTERS/Isabel Infantes

La colère ne s’estompe pas en Espagne, dix jours après le baiser forcé du président de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales, sur la joueuse Jennifer Hermoso. Elle a même réveillé des vieux démons, à tel point que les associations féministes espagnoles se sont emparées du sujet pour demander justice. Pour rappel, même s’il a été officiellement suspendu, à titre provisoire (90 jours), par la FIFA, Luis Rubiales a exclu de démissionner de son poste. Mais lundi 28 août, le parquet espagnol a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « agression sexuelle » présumée, et dans la soirée, la Fédération a réclamé sa « démission immédiate », jugeant que les derniers événements et « comportements inacceptables ont gravement porté atteinte à l'image du football espagnol ».

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Et la pression s’accentue à l’encontre de Luis Rubiales puisque les associations féministes se mobilisent. Elles étaient des milliers de femmes lundi à défiler à Madrid pour réclamer une nouvelle fois la démission du dirigeant. Une marée violette, couleur des sphères féministes dans le pays, qui ne compte pas s’arrêter là : « Notre question au sein du mouvement féministe est la suivante : si Rubiales peut embrasser une joueuse de football devant des millions de personnes, que se passe-t-il lors des entraînements privés ? », a interrogé Iria Gonzalez, porte-parole de la commission 8M, au micro d...


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