Baiser forcé : Luis Rubiales a interdiction de s’approcher de Jenni Hermoso

Isabel Infantes

La crise au sein du foot espagnol s’est envenimée vendredi 15 septembre. La quasi-totalité des championnes du monde ont exigé que d’autres têtes tombent à la fédération, le jour même où son ex-patron Luis Rubiales s’est vu interdire d’approcher Jenni Hermoso, la joueuse qu’il a embrassée de force au Mondial.

« Les changements qui ont eu lieu ne sont pas suffisants », ont écrit dans un communiqué 21 des 23 championnes du monde dans un texte diffusé notamment par la double Ballon d’Or, Alexia Putellas, sur les réseaux sociaux. « Il faut des changements radicaux dans les postes de direction » de la fédération espagnole (RFEF), encore aux mains d’hommes nommés par Rubiales, martèlent-elles dans ce texte signé au total par 39 joueuses.

Une tribune publiée au moment même où la nouvelle sélectionneuse Montse Tomé devait présenter sa liste de joueuses pour les matches des 22 et 26 septembre contre la Suède et la Suisse en Ligue des nations. Dans ce contexte, la fédération a annoncé repousser sine die l’annonce de cette liste.

Pedro Rocha dans le viseur

Les joueuses espagnoles conditionnent donc leur retour en sélection à la « démission du président » intérimaire Pedro Rocha, à la « restructuration de l’organigramme du football féminin » ou encore à celle du « cabinet de la présidence et du secrétariat général » de l’instance.

L’annonce a fait l’effet d’une bombe alors que, ces derniers jours, la fédération s’était montrée optimiste sur le retour des championnes du monde, mett...


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