Pizzas contaminées à la bactérie E.coli : quelles sont les régions concernées ?

Alors que la France connaît une recrudescence des cas de syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) liés à une contamination à E.coli et à la consommation de pizzas Buitoni, voici les régions qui sont les plus touchées.

Depuis la fin du mois de février, une recrudescence de cas de syndrome hémolytique et urémiques (SHU) liée à une contamination à E.coli a été observée en France. Cette bactérie peut provoquer des intoxications graves lorsqu'elle est ingérée, notamment chez les enfants. Deux d’entre eux sont morts depuis le début de l’année.

Mercredi 30 mars, la Direction générale de la santé a confirmé un lien avec la consommation de pizzas surgelées de la gamme Fraîch’Up (Buitoni). Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "homicides involontaires", "tromperie" et "mise en danger d’autrui" le vendredi suivant. Les autorités n’ont pas précisé si la consommation de la pizza avait provoqué les décès.

Le professeur François Xavier Weill qui dirige le centre de référence qui séquence tous les cas d'E.coli en France a exprimé son inquiétude sur BFMTV et craint "une bombe à retardement dans les congélateurs".

12 régions de France métropolitaine concernées

Au total, 41 cas graves ont été identifiés et 34 supplémentaires sont en cours d’évaluation dans 12 régions de France métropolitaine. Dans le détail :

• 16 cas sont répertoriés dans les Hauts-de-France ;

• 11 cas en Nouvelle-Aquitaine ;

• 10 cas dans les Pays-de-La-Loire ;

• 9 cas en Île-de-France ;

• 7 cas en Bretagne ;

• 5 cas dans le Grand-Est ;

• 4 cas en Auvergne-Rhône-Alpes ;

• 4 cas en dans le Centre-Val-de-Loire ;

• 3 cas en Provence-Alpes-Côte d’Azur ;

• 2 cas en Bourgogne-Franche-Comté ;

• 2 cas en Normandie ;

• 2 cas en Occitanie.

En cas de diarrhées, douleurs abdominales ou vomissements dans les dix jours suivants la consommation de la pizza Buitoni, les autorités sanitaires recommandent de consulter un médecin. De même si apparaissent des signes de grande fatigue, de pâleur, ou une diminution du volume des urines, qui deviennent plus foncées. En revanche, en l’absence de symptômes dans les 15 jours suivant la consommation, il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

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