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Bachmann, le leader infatigable du mouvement xénophobe Pegida

Lutz Bachmann, le 1er juin à Dresde.

Une nouvelle manifestation a eu lieu à Dresde, lundi, pour exiger la démission d'Angela Merkel et l'expulsion des «étrangers criminels».

Sur la place Neumarkt à Dresde, 10 000 personnes se sont rassemblées une nouvelle fois lundi soir, portant des bannières : «Liberté pour l’Allemagne», «Merkel doit démissionner», «Contre les guerres religieuses sur la terre Allemande». Ils appellent à l’expulsion des «étrangers criminels» et nomment les demandeurs d’asile «aventuriers» et ils exigent la fermeture des frontières et la suppression de l’espace Schengen. Dans ces manifestations, des militants d’extrême droite côtoient des simples citoyens en colère mais sont unis dans la peur de l’autre.

Et surtout, ils suivent Lutz Bachmann, 42 ans. Dans Pegida, rien ne va sans lui. Il y a presque un an, il a fondé le mouvement avec des copains de beuverie. Le 20 octobre 2014, ils étaient sur la place de l’Opéra de Dresde pour la première fois. Une centaine de protestataires sont venus les rejoindre pour la «une promenade contre l’islamisation de l’Occident». Un mois plus tard, ils étaient 10 000, après 15 000, puis 20 000. Le ministre de l’Intérieur allemand, Thomas de Maizière, a proposé un «dialogue» avec Pegida. Le vice-chancelier social-démocrate Sigmar Gabriel était sur place à Dresde pour serrer les mains des «promeneurs». Les unes des journaux allemands arborent les couleurs de Pegida. Le mouvement s’étend à Berlin, Leipzig, Frankfort. Mais ces manifestations n’ont pas de succès durable. Il leur manque des leaders locaux comme Lutz Bachmann. C’est l’effondrement.

Les quotidiens Tagesspiegel et Bild révèlent en janvier des commentaires racistes sur Facebook, écrits par Bachmann. Il démissionne alors de son poste de président de Pegida. Le mouvement décline , même à Dresde. Moins de 2 000 personnes viennent se «promener» en février. La coprésidente Kathrin Oertel assure la direction de l’association. Mais elle paraît froide, rigide – et trop modéré dans son discours. Elle (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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